5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 13:02

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J'ai un sens de la tasse très développé.

Je choisis mon mug avec beaucoup de finesse (RAH OUAIS, J'AI SOIF COMME UN COCHON EN PLEIN CAGNARD), et quand vient l'heure de la dégustation - c'est-à-dire, à tout moment de la journée, j'ai rarement le temps de m'asseoir et composer avec le temps qui passe, la boisson refroidit lentement, et je perds le plaisir que j'avais eu au moment de chauffer l'eau.

Je suis donc dans une phase de ma vie où même quand je n'ai rien à faire il y a toujours QUELQUE CHOSE à faire.
Je peux me pointer derrière mon mac, commencer à écrire un article et oublier ma tasse.
Fail.

Ou encore me faire un petit plaisir avec de la bergamote infusée et du miel, et soudain avoir envie de laver mes fringues ou aspirer (oui oui, Monica Geller est mon double).
Fail.

Ma vie est une suite de thés refroidis sur le bord d'une table - malgré moi - je m'en remets jamais.

Il y a deux ans de cela, ma mère avait commandé deux mugs isothermes d'une marque "révolutionnaire", avec un couvercle spill proof, et un design qui répondait tout à fait à ma façon de voir les choses.
En acier de la tête aux pattes, le bidule était indémontable en cas de choc et sans risque d'éclaboussure ou de flaque au fond du sac parce que "merde, je l'ai mal fermé ce matin, didju".

J'avais adoré l'utiliser, mais le déménagement aidant, j'ai bêtement perdu la trace de mon précieux (gollum, si tu m'entends, il serait temps de le rendre, la farce a assez duré).

Du coup, j'ai des envies qui remontent comme des caprices, je passe des jours à me renseigner sur un produit que je connais déjà, et dès que la petite monnaie tombe sur le compte en banque, je craque.

J'ai donc eu du mal à résister à la commande d'un nouveau mug, je me suis pris un west loop à 32 boules comme une vieille égoïste addicte du sirotage bruyant.
MAIS J'EN AVAIS BESOIN.



West loop de Contigo


La marque a basé sa réputation sur la technologie safe seal : en gros, le convercle fonctionne avec un système de levier pour gens ayant fait bac + 10, mais à l'utilisation, il est bien plus pratique que l'ancien.

 

 

Avant, pour le nettoyer, il fallait récurer le mécanisme au cure-dent parce que rien ne bougeait (ou tout laisser tremper une nuit en espérant que ça ne goûte plus le café de la veille au rinçage)(trempage qui reste indispensable quand on boit des substances épaisses, crèmeuses).
Ici, vu que tout se déplie vers l'extérieur, je ne risque plus de perdre un ongle ni de me battre pour tout nettoyer, je fais comme le monsieur de la vidéo et c'est nickel.
Premier bon point. 
 

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Deuxième bon point : contrairement à la première version, il y a maintenant DEUX safety locks, un sur le haut du west loop et le lock autoseal (sur lequel on appuie pour ouvrir la fente par laquelle on boit). Tant qu'on ne presse pas le bouton blanc, il est physiquement impossible qu'une goutte sorte de la bouteille.

Le nouveau safety lock sur le dessus me plaît énormément, faudrait voir quand je me balade en rue, j'ai l'air d'un hippopotame qui trimballe toute une jungle dans son sac, vaut mieux avoir un système de blocage qui assure vu ma démarche.

Comme ça faisait un moment que je n'avais plus touché au génial avantage d'une bouteille isotherme, j'ai eu le droit à un brûlage de lèvres en bonne et due forme quand j'ai voulu faire ma maline et l'utiliser pour la première fois.
J'avais fermé le couvercle directement après avoir mis le thé dedans, en bonne débutante qui se respecte.

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En le laissant ouvert 10-15 minutes avant, ma boisson très chaude tient sans problèmes 3h30 - 4h (plus ou moins comme promis par la marque) en restant buvable - après plusieurs heures on est entre le chaud et le à peine tiède.
Ce qui refroidit le liquide c'est surtout d'ouvrir la fente pour boire assez souvent, donc si vous vous faites une petite infusion de derrière les fagots pour la boire à midi au boulot sans l'avoir ouvert, normalement ça devrait être quasi identique à quand vous l'aviez versé dans le contigo.


Bon, clairement, tout le monde se fout de ma gueule parce que le west loop est devenu mon biberon pour adulte en manque de temps (en à peine trois jours, shame on me), et que je me déplace partout avec.
Mais ceux qui sont toujours dans le rush ou veulent avoir un mug sécure pour le sac à main me comprendront, je suis définitivement contre le mug isotherme avec le couvercle-gobelet qui l'accompagne.
Si tu as le temps de t'asseoir pour déguster, autant te faire un vrai thé avec de la vaisselle pimpante.

On verra ce que ça donne en été, vu qu'en ce moment je suis plutôt du côté chaud de la force, mais il paraît que ça peut réserver une boisson froide jusqu'à 12h.

Et puis, si tu te cherchais une excuse pour boire un peu plus chaque jour, il en existe en rose. Et bleu canard. Et vert. Un pour chaque tenue, oui Mireille.


Des bisous les Caribous !

West loop polar white acheté 32 euros sur le webshop contigo europe
(le west loop est arrivé en 3 jours, week-end compris, frais de port gratuits
vu que mon west loop dépassait 20 euros) 
Plus d'infos sur les modèles ici 

PS : j'ai vu quasiment toute la gamme chez Nature & Découvertes l'autre jour, au cas où :) 

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16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 16:18

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Cet hiver, le manque de soleil me tanne.
MAIS VRAIMENT.

J'ai une lumie pourtant, un globe lumineux qui te fait "coucou je suis là", paradant comme un coq fluorescent chaque matin. La lumière s'allume doucement, mime l'aube chantante, mais je ne capitule pas, et me retourne dans un râle en dormant un peu plus.

Chez moi le réveil douceur est un réveil à rallonge qui m'abandonne quand Marty pointe le bout de son museau pour la balade matinale.

Je ne suis jamais tranquille.
J'essaye de rester calme.

Chacun sa méthode pour se détendre, j'en connais qui devraient s'essayer au lancer de marteau contre une façade, d'autres qu'un petit trip en montagne avec un final dans un cabanon en bois isolé raviraient.
Je suis plutôt du genre à regarder des photos de pins sur pinterest et lancer noizio en fond sur le mac avec des sons de "café rempli de gens" et "feu de camp" pour passer en mode cool raoul.

Une simple écharpe aussi me comble, comme une tasse kawaï, et l'odeur du jasmin qui se promène dans mes narines. J'ai encore fait un malheur en magasin, mais on dira que c'est pour le bonheur de mes proches.

Au moins je m'assagis à ma manière (hum hum).

 

 

La poncho-scarf pour s'emmitoufler dedans
Pimkie-19 euros

C'était une erreur de casting, c'est devenu mon gros favori du moment : j'ai raconté à lexie comment je me suis retrouvée à errer dans un Pimkie, à la recherche d'un tissu doux comme le cul d'un mouton.
J'ai vu l'étoffe pliée sur un cintre avec des motifs COMPLETEMENT de saison, et j'ai marmonné un "toi & moi, on va se la jouer collé-serré".
Une fois à la maison, en dépliant la bête, je me suis rendue compte que c'était un poncho, le genre de bidule qui sied très bien les grandes tiges mais moins les mini gabarits à gros boobs dont je fais partie.

(Essaye de mettre un drap sur toi, les gens croiront que t'es le piquet d'une tente)

Du coup, parfois poncho quand j'ai besoin d'une petite laine à la maison, parfois écharpe maxi-size quand je suis de sortie dans le grand froid du noooord, je suis in love d'un châle aux couleurs de Caribou.


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Une belle tasse, un bon thé pour se réchauffer

La tasse était une édition limitée N&D, il me semble..

Je suis une grosse addicte de thé noir parfumé et quand j'avais goûté ceux de la Caféière à Liège, j'ai tout de suite succombé (t'aurais du voir ma tête en goûtant celui à la lavande aussi). La boutique ressemblait à un bon vieux magasin rempli de gros pots du sol au plafond. Je disais "épices" et la femme soulevait des couvercles, me faisant sentir les saveurs sans que je parvienne à me décider.
Un vrai plaisir de magasin de thé.

La madame étant en rupture de stock de celui que je voulais, c'est Kimmy qui m'a offert le jasmine tea lors d'un détour vers bruxelles, et depuis je ne bois que ça.
A faire infuser dans une tasse kawaï, avec une boule kawaï.
Et ne pas se brûler, surtout (oui, j'ai encore eu la bonne idée de craquer pour une tasse sans anse). 


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Le chauffe-mains (sauve-mains) qui ne te fera pas râler à l'arrêt de bus

Encore une chaufferette en édition limitée pour Nowel, mais l'objet complètement utile quand t'as le nez qui gèle (et toutes tes extrémités avec). J'avais misé sur le modèle Renard, tu me connais, dès que les animaux de la forêt entrent en jeu, je danse d'un pied sur l'autre.
Je trouve le principe très adapté pour qui a oublié ses gants : on plie le petit rond en fer de la pochette qui se trouve dans la housse pour activer le gel qui devient chaud et le reste pendant une bonne demi-heure.

J'aurais aimé que ce soit plus hot que simplement réconfortant, mais quand on se les caille VRAIMENT, n'importe quelle source de chaleur devient vitale.

Le seul bémol c'est qu'il faille laisser mijoter la pochette de gel pendant 10-15 minutes pour la recharger, donc le "ré-utilisable à l'infini" prend tout son sens si tu te trimballes avec une plaque à induction et une casserole dans ton sac à main. Ce que je ne fais pas.
Tu le fais toi ?
 

Mais sinon, c'est très pratique, puis il est choupi mon renard de poche.

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Les senteurs, en bougie ou pshiiit pour combler son pif

Parfum d'Empire Lys Casablanca chez Kroonen & Brown ( achetée 44 euros/200gr, je pense)
Herra haircare sur le site d'Herra   

J'ai ressorti mon parfum pour cheveux que j'avais reçu il y a un an, vu que chaque fois que reviennent les saisons froides s'imposent les soirées dans des ambiances aux odeurs mélangées.
La touffe qui sent bizarre le lendemain, tu dois connaître ça autant que moi.

Etant donné que je ne me lave pas les cheveux tous les jours, je tiens à zapper le coup d'eau en m'occupant de ma tignasse avec le spray d'Herra, qui, à force, a pris une autre odeur dans mon nez. On partait d'un bouquet floral (toujours présent), mais y a une petite note sucrée que j'ai fini par dénicher et qui me rappelle la barbapapa ou les marshmallows. Miamoumiami.

Pour la bougie, on va dire que c'est la faute aux cloches qu'on soulève et qui nous poussent dans un univers qu'on ne connaissait pas.
Quand vous achetez la bougie d'un parfumeur, vous acheter un peu de ce qu'ils font de mieux. Vwala pourquoi les prix sont plus élevés que la moyenne (la quarantaine d'euros qui fait mal), mais :

  • on l'allume moins souvent parce que l'odeur embaume la pièce bien plus vite
  • le parfum est divin : ici, le jasmin danse avec le lys, OUAIS je suis monomaniaque dans les fragrances que je choisis, can't help it : serti entre la tendresse et l'arrogance de ses notes animales, le coeur du lys exhale des senteurs suaves, épicées, tropicales... Le Jasmin et l'ylang-ylang ajoutent leur somptuosité à cette évocation de la variété la plus noble et a plus capiteuse des lys, le Casablanca
  • vu que mes fringues sont dans ma chambre, ma garde-robe sent comme un bouquet de fleurs chaque matin


Et rien que ces petits chemins parfumés me mettent de bonne humeur.


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Le mieux à faire, quand un matin grognon pointe le bout de son nez, c'est de ne pas trop zoner, prendre l'air (oui, même s'il pleut des cordes de 10 cm de large), lire, ouvrir son esprit, fermer sa gueule.
Avancer, quoi, faire des choses de ses dix doigts (peindre avec l'index, en mettre partout sur la table, jouer au gosse, ressortir ses légos et manger des gaufres légères comme des nuages).

Parfois, le plus simple, c'est d'essayer de se dessiner une lumière au bout du couloir, ou de voir ce qu'il y a de plus beau au fond des choses.
Comme de faire une pause et un gros voeu qui claque le cuisseau de Jean-yves.

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Et si t'es encore grognon après ça, tu n'as plus qu'à te passer un bon tube disco d'Abba.

 

Des bisous les Caribous !  


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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 16:29

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Cette fois, Rituals n'a pas eu ma peau.
Pourtant, je voulais repartir avec leur nouvelle édition de Nowel, sur le papier tout avait l'air de sentir comme une haleine de Caribou, en revanche, en boutique, j'ai fait peur à la vendeuse (forcément, elle rangeait les bougies, j'attendais derrière elle depuis deux minutes, le temps qu'elle finisse son ramdam), et une fois le naseau collé à la cloche de sniffage, j'ai dit "ha que non non non", et je suis partie.

Pas sûre que le personnel du magasin me prenne pour quelqu'un de très droit dans ses moonboots.
Mais passons.

J'ai donc été naviguer dans les rayons de Nature & Découvertes, en couinant devant les tasses et autres objets en forme de renard kawai (classique, qui dit mois de Santa Claus, dit fox, hibou, marmotte gelée), râlant en vérifiant le prix d'un super plaid, et, en dix minutes de temps, j'avais les bras chargés de 50 euros de marchandise.

Fière comme une tortue un soir de baignade.

 


La recharge pour capilla

 

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Je n'ai pas lâché l'affaire du stuut à bâtonnets qu'on pose sur l'armoire et qu'on oublie pendant quelques semaines ; après celui au mumulilas (muguet + lilas) qui m'avait duré un bon moment, je comptais remettre le couvert avec une odeur de saison.

Quand j'ai senti le tester dans la boutique, un ouragan frais m'a prise, la tête sous les pins, le col qu'on remonte, ça me faisait penser à ce genre de parfum qu'on trouve dans une maison où le sapin attend qu'on allume enfin le feu après une journée sans chauffage.
Un délice hivernal.

Du coup j'ai pris la recharge de peur qu'on me la pique sous le nez, elle représentait vraiment tout ce que je voulais avoir comme paysage odorant en rentrant chez moi.
Une fois à la maison, j'ai rincé le petit pot blanc de ma première cuvée, l'ai rempli avec Sapin Blanc, et une fois les petites tiges bien placées, j'ai attendu que la magie opère (un peu à la manière du gosse qui attend que l'âne vienne -enfin- manger ses carottes).

Clairement, en comparaison avec le mumulilas, ici le parfum est bien plus "ample" : le premier soir, j'ai du fermer le pot avec le bouchon pour ne pas trop saturer l'air, et deux jours plus tard, on avait toujours l'impression de rentrer dans la maison du père nowel quand on franchissait la porte de ma chambre.

Vu que cette fin d'année s'annonçait SANS l'achat d'un christmas tree, je n'ai plus qu'à habiller la spirale de rotin avec des paillettes et des mini boules pour coller au thème.
En tout cas, au niveau olfactif, je suis aux anges !

 

La petite synergie inutile (ou presque)(pour le moment)

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J'étais VRAIMENT remplie de bonnes intentions l'autre jour : j'avais acheté le nettoyant pour la verrerie de mon diffuseur et une nouvelle synergie pour me fourrer encore plus au fond d'un plaid, totale continuité dans les idées.
Mais comme toujours, j'ai buté contre Maladresse, le globe s'est fendu en milles morceaux sur le bord de l'évier, et moi j'espérais voir apparaître un bouton" rewind" pour revenir quelques secondes en arrière et me souffler un "fais attention, tu portes un objet fragile entre les mains".

J'ai donc, pour la deuxième fois en un an, cassé l'extérieur de mon aromaglobe. Au point où j'en suis, je pense instaurer une journée de pitié pour ma personne, et fabriquer un carton pour collecter de l'argent et m'acheter un appareil que je ne doive pas laver.
Jamais.

Un qui s'auto-nettoie, encore mieux.

Ne m'avouant pas vaincue, j'ai fini par mettre l'appareillage à ultrason dans un vase haut, et même si ça ne diffusait pas aussi bien, au moins, j'avais une idée de ce que cela pouvait donner une fois porté par la vapeur. La
 synergie sent surtout l'orange douce, la canelle et les clous de girofle, typiquement LE mélange réconfortant, qui te veux du bien et aide à la relaxation.

Dans l'absolu, elle se marie bien avec un canard à l'orange voir une sangria sirotée en plein mois de décembre sur un banc givré,  la bouteille d'Hiver Réconfortant restant dans la lignée de ces parfums "qui mettent tout le monde d'accord", sont gourmands et séduisants, à sortir de temps en temps sans en abuser.

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Je suis vraiment emballée par Sapin Blanc, au point qu'à chaque fois que je rentre dans mon cocon, j'ai un petit frétillement de la tête au pied, danse de la joie et chapeau rouge et blanc, pourvu qu'il neige, pourvu qu'on ait une vraie pleine immaculée à se mettre sous l'oeil pour mon anniversaire.

Il n'y a que les petites choses qui changent le quotidien, mais ce parfum-là est devenu mon petit trésor de ces derniers-jours. 
Amour et cookies lactés, faudrait que je ressorte des guirlandes lumineuses colorées. 

 

Des bisous les Caribous !
Synergie Hiver réconfortant, achetée 19,95 euros
Parfum recharge capilla (dispo avec tout le système aussi), acheté 9,95 euros 


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1 décembre 2014 1 01 /12 /décembre /2014 18:08

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J'ai toujours eu dans l'esprit de me faire un piercing un jour.


Pour mes 15 ans, je m'étais rendue dans une boutique avec ma mère et une copine de classe, elle avait eu droit à son bijou au nombril (la friend), moi pas, faute au "trop peu de gras au niveau du bidou, sorry mademoiselle".

Je t'en ficherais des lipides manquants.


J'ai mordu sur ma chique mais c'était toujours resté en arrière de mon cerveau, la petite clochette qui tintait à chaque fois que j'ouvrais la porte de mes envies, le ding dong des grands projets au petit matin.
Une cure de chocolat plus tard, la fin de l'adolescence aidant, j'ai pris un tour de taille un peu plus moyen que maigrichon, et l'an passé, je me suis fait PLAISIR.

Mon belly button a eu droit à son diamant ( troisième piercing en un mois de temps), j'étais plus ou moins en recherche de ce moment où on se glisse sous une aiguille, on inspire, on expire, et c'est fini.

En général, mes choix ne sont pas anodins, tous ceux que j'ai sont à des endroits qui me marquent ou ont besoin d'un "petit plus beauté".
Les gens pensent toujours qu'un bijou passé dans la chair n'est qu'esthétique, dans mon esprit ça va plus loin ; ça rime avec mon parcours perso, un peu comme pour les tatoués, je me construis par étapes.

 

Les petites réflexions


Quand on est tenté par l'auto-médication, la culture de betteraves, l'amputation maison ou une cure de scalp à l'acide, on demande conseil à un spécialiste (oui, même pour la dernière option). Dans le cas du piercing, on va emmerder le perceur.

  • on lit de tout sur les forums : même en demandant conseil à des amis, sur twitter, sur facebook, on se retrouve avec un bouquet d'expériences, de problèmes après un piercing mal fait, etc. On ne sait jamais ce que font les gens dans leur salle de bains ni leur profil génétique (influe sur la cicatrisation), donc le meilleur moyen de savoir, c'est d'aller à la source OU de faire preuve d'un très grand recul en consultant les retours sur le net
  • concernant les salons recommandables, là, par contre, rien ne vaut le bon vieux bouche à oreille, c'est comme de se passer une bonne recette sous le manteau, c'est précieux
  • on épargne si ça coûte cher, pas d'économies qui compte quand il s'agit de mettre sa peau entre les mains d'autrui. Je m'imagine mal payer moins de 30 euros pour un piercing basique + bijou, j'ai toujours mis un peu de côté spécialement à cet effet
  • on y va en bonne forme, et pas accompagné par une personne qui répète sans arrêt "t'es sûre de ton coup ?". Quand on y a assez réfléchi et qu'on se voit avec, on saute le pas, point barre

 

L'acte en lui-même


Je ne suis pas un très bon exemple, parce que pour mes cinq piercings (hors lobes d'oreilles qu'on m'a percé à 6 mois)(coucou je suis une poupée), je me suis levée le matin avec un mal de crâne, deux fois un début de migraine, et pourtant je n'ai pas reculé.

L'idéal est quand même d'être dans une forme olympique, smoothie et barre de chocolat, et de ne pas arriver sur la tête dans la boutique.

Je suis très sujette aux pics d'adrénaline, personnellement : avant je stresse, pendant je me dis oh ça va, et par après, j'ai une formidable fatigue qui s'installe, couplée à l'euphorie du moment que je viens de passer, et à l'excitation de vouloir à nouveau me planter une tige de fer dans le corps.
Addiction totale.

Vous devez prêter attention à trois choses essentielles  avant de sauter le pas : que le salon de piercing soit clean et les instruments stériles (ou stérilisés), que le perceur soit sympa avec vous (celui qui te presse, ne répond pas bien aux questions est OUT), et qu'il prenne le temps de bien marquer l'entrée et la sortie pour les piercings plus compliqués qu'un lobe (faut que ça tienne et que ce soit DROIT)(sauf si tu es dans un trip asymétrique).

Quant à la douleur, je trouve que c'est parfois plus par après qu'on souffre d'un mal sourd plutôt que pendant le perçage. Vu la vitesse à laquelle mon perceur...perce, j'ai à peine le temps de dire aïe que c'est déjà fini. Il faut juste trouver ses marques, ne plus passer vigoureusement son doigt dans l'oreille quand on vient de se faire le tragus, mais une fois qu'on s'habitue à éviter certaines zones (ou même la fleur de douche pendant le wash-wash à grande eau), on le vit bien.

Si tu as peur des aiguilles, c'est une autre histoire, mais je trouve qu'une fois qu'on "en est", se coincer le doigt paraît plus terrible que de se faire des trous. Une inspiration et expiration plus tard, tu es déjà quelqu'un d'autre.

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Au début, quand je me suis renseignée sur l'univers des soins des piercings, je lisais des récits de personnes complètement alarmées "parce que j'ai une boule qui pousse à côté de celle du bijou", ou encore "la peau bleuit, on voit la barre à travers, je dois l'enlever ?". Le chéloïde est fréquent dans les zones de cartilage (mais peut arriver autre part), donc dès qu'il se pointe, un peu de tea tree dessus et tout se calme.
Pour le rejet, on demande l'avis de M'sieur Troutrou, au pire tu pourras le refaire plus tard, même si tu l'enlèveras la mort dans l'âme.

Et pour l'infection, on ne retire SURTOUT PAS le bijou : il sert de drain au niveau du canal, donc tant qu'il est en place, on s'évite de gros problèmes. Dès que c'est bizarre-que l'aspect change, on peut toujours aller faire un saut en boutique, mais si ON SOUFFRE, autant aller voir le médecin (antibio powa).


Mes soins classiques en période de cica (surtout les quelques premières semaines)


En sortant de chez le perceur, la première fois, j'avais reçu un papier avec la marche à suivre pour les soins, un mode d'emploi assez basique par rapport à ce que j'avais lu sur internet et qui s'est avéré efficace :

  • les quelques premiers jours (environ deux semaines), je passe un coton-tige imbibé de sterimar le matin, le midi, et le soir après la douche, puis je ne le fais plus qu'une fois le soir (le sérum phy fait aussi l'affaire). Je ne force pas pour enlever les éventuelles croûtes, elle tomberont d'elles-mêmes
  • dès que le piercing a un problème : il lymphe beaucoup trop à cause d'un accrochage ou autre, je passe du diaseptyl de ducray (pareil, avec un coton-tige). Mais je le fais ULTRA rarement : même pendant la période de cicatrisation, j'ai du ouvrir la bouteille plus de 6 mois après le premier piercing. Tout ce qui est du même ordre comme la biseptine est à utiliser le moins souvent possible, les piercings gèrent mal la "sur-hygiène", sache que la nature fait assez bien les choses
  • en règle général : on se lave avec un savon au pH neutre, on rince bien, on applique le stérimar puis dodo
  • J'ai du faire des bains d'eau bouillante (refroidis, hein) et sel marin (histoire de profiter des vertus de l'iode) quand j'avais des petits problèmes pour cicatriser, ou que le piercing n'en faisait qu'à sa tête, mais à un rythme d'un bain de dix minutes par jour pendant 3 jours au moins, on se débarrasse vite de ces maux
  • si ça gonfle beaucoup (et que c'est externe, sorry, les piercings buccaux sont un autre topic), une compresse d'hélychrise italienne fonctionne aussi très bien


Je fais donc partie de l'école du "moins j'y touche, mieux ils se portent", je ne les chipote pas ni ne change de bijou trop tôt (j'en ai changé qu'un au final, parce que la barre était trop longue pour mon nombril), et jusqu'à présent je touche du bois vu que tout s'est plus ou moins bien passé.


Je n'ai jamais vraiment hésité avant de sauter le pas, ce qui me prenait le plus de temps à choisir était l'emplacement (j'essaie de cibler des endroits qui minimisent les contraintes), mais une fois que j'ai une idée en tête, il faut que je passe à la casserole sinon la frustration monte trop vite. Le mieux, si vous avez une appréhension négative, c'est d'aller en boutique, rien que pour s'imprégner de l'ambiance, parler un peu avec la personne qui tient le lieu, et surtout se mettre en confiance.

Au final, c'est un changement qui vous concerne, il est normal et humain d'avoir un peu les pelotes qui s'emmêlent, mais le jeu en vaut la chandelle.
No regrets !

Des bisous les Caribous !

 

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19 octobre 2014 7 19 /10 /octobre /2014 17:29

randomsunday

 

J'ai failli vivre une semaine de l'enfer. Sans internet, ni télévision, sans aucune connexion avec le monde (virtuel) extérieur, la poisse totale intersidérale pour une fille comme moi qui double le visionnage d'un grey's anatomy avec une session de candy crush histoire de rentabiliser son temps au maximum.

Quand le wifi a arrêté de fonctionné, j'étais comme un agneau amputé de son troupeau, en plein milieu du vide, sans envie de brouter.
Le lendemain, je faisais un scandale au téléphone parce qu'on m'avait résilié l'abonnement pour une facture non payée (sans rappel), complètement passée à la trappe avec la chaleur d'août et les oiseaux qui se barraient déjà vers les tropiques.

Gouzi-gouzi.

Augmentation FISSA de la data du gsm comme on va prendre un big mac au drive-in : "bonjour, j'aimerais avoir du full giga, je suis en passe d'être coupée de mon espace virtuel, je vais décéder sans fibre optique, dites-moi si vous avez de la bonne".
La meudame m'augmente mon forfait de dix euros sans cligner de l'oeil au téléphone, et me voilà ultra connectée avec mon 4 pouces de smartphone samsung.

Le mac - qui n'avait aucun accès webbien - ne servait à rien (t'as déjà essayé le jeté dans l'abîme, la petite frayeur en essayant de voir "quoi branler" en coupant le wifi de son ordi ?)(parce que bien sûr, totoche de première, je n'avais aucun film sous le coude, j'étais vouée à traîner des pieds dans l'appartement à la recherche d'une radio, le truc qui émet des ondes sur la FM, histoire de m'occuper avant le boulot).

L'errance de la fille sans réseau, sans divertissement.
Avant on fabriquait des cabanes quand on s'emmerdait, mais j'ai pas de jardin.

Du coup, ma semaine a été un peu plus chaotique (entendre par là : la geekette avait du mal avec la diète forcée), on a pris un mini abonnement sur le wifi public, le genre de débit qui te rend hystérique une fois sur deux.

 


Vu que j'avais du temps

 

  •  j'ai installé Yosemite 
    5 gigas et 6 heures plus tard, je couinais devant le graphisme allégé mais moins devant les bugs permanents comme le double swipe back sur youtube (au lieu d'un) pour revenir en arrière, le bandeau noir qui apparaît dans finder quand je veux déplacer une image d'un dossier à un autre, la batterie qui se vidait comme un belge siphonne sa bière. J'ai suivi les conseils d'Axou, installé google chrome, et depuis CA VA un peu mieux, mais je suis encore occupée à chercher les pop up de notifications qui m'évitaient d'aller VOIR sur twitter si on m'avait répondu. Préhistoire
  •  je me suis fait un nouveau piercing 
    petite drogue, en deux jours c'était plié, les renseignements le jour d'avant, l'aiguille dans le tragus le lendemain. Et moi pimpante, 5 minutes plus tard au sortir du shop. Je pense qu'il va être de loiiiiin le moins chiant de la troupe, j'attends de voir l'évolution, mais ça m'a l'air bien parti pour être mon doudou préféré
  •  j'ai fini le premier tome de Divergente et entamé Bridget Jones (le troisième) 
    faut croire que la légèreté m'a habitée, parce que ce genre de romans est clairement celui que je réserve aux vacances, quand je tripatouille les grains de sables d'une main et sirote un coca bien frais. Assez conquise par celui de Veronica Roth (même si le niveau littéraire reste assez bas, l'histoire me plaît !), j'ai eu un peu plus de mal avec le démarrage de BriBri, certaines tournures de phrase me rappelant l'univers de Pancoll (et bon, Pancoll ça va deux secondes)(j'ai mangé trois tomes)(oui je pousse le vice bien loin)
  •  j'ai vu un film d'ahuri 
    O' Brother, avec THE George (enfin, Clooney n'était pas à côté de moi quand je l'ai visionné, s'entend). Trois évadés qui mâchonnent l'anglais de la vieille Amérique, une bande son GENIALE et beaucoup d'humour dans les dialogues et les poses. Un peu absurde, un peu cynique, une petite gourmandise :D
  •  la clarisonic a un peu fait place aux cleansing balms 
    je passe mes journées dans le froid ces derniers temps, à essayer de faire signer des contrats à des gens qui ne veulent pas faire de sport (dans l'esprit du gosse qui ferme la bouche de toute ses forces parce qu'il ne veut pas gober la bouillasse d'épinards). Du coup ma peau ne supporte plus trop le nettoyage à l'eau chaque soir (m'est avis qu'en hiver ce sera la galère). Je me suis mise à me démaquiller depuis une semaine avec un nouveau baume démaquillant de chez Lulu & Boo, une petite merveille plantue, infusée de douceur, à la texture fine et agréable, qui m'évite le sur-nettoyage et m'assure une peau douce même sans crème. Je mets un soin par après si nécessaire et l'affaire est réglée

 

Donc voilà, la semaine ordinaire par excellence, passée à décorer un gâteau d'une route pour course de voiture, monter un meuble ikea de deux mètres, essayer de retrouver mes baumes à lèvres préférés pour m'éviter le look "hey, j'ai la bouche qui s'effrite si tu la râpes".

Manquait plus qu'on m'annonce que une sélection surprise pour être un participant de Pyramides et c'était banco.

Et même si je m'adapte, que je suis de bonne composition, je ne veux plus de farce dans les prochaines 24h, histoire de bien ruminer les jours que je viens de passer.

En essayant de nier qu'il traîne comme un fâcheux pressentiment sur le technicien internet qui doit venir demain dans une fourchette de "midi à 6h" :  

S'il me sort qu'il ne sait rien brancher, je le cloue au mur.

S'il me sort que je retrouve ma cachette de geekette, je sors la hache et lui coupe la jambe (faut bien montrer sa joie).
 


Ps : Si votre coeur est fait en sucre et pâte d'amande, j'ai besoin de votre soutien pour les weekend blog awards et faire gagner la troupe de Caribous que nous sommes, je suis nominée pour la deuxième fois dans la catégorie bowté, ça me touche !! 
Voici la marche à suivre (ULTRASIMPLE GRAVE KIBOUGEDUBOULE) :

 

  • Capture d’écran 2014-10-08 à 09 Fotor

    ===> cliquer sur l'image ci-contre ou sur ce lien 
  • ===> voter pour le blog (page 3 du lien)
  • ===> et ensuite cliquer sur "Suivant" en bas, jusqu'à arriver sur la dernière page et mettre votre mail, ce qui va valider le vote

 

 

ATTENTION, SANS LE MAIL, le vote n'est pas valide !!!! Donc faites ça bien, je compte sur vous !!!!  


Merci pour votre soutien ! 

Des Bisous les Caribous !

 

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 16:57

Jasmine-Dream-copie-1.jpg


Dans la vie, il y a plein de moments qui m'incitent à rêver de cocooning, à lâcher les sacs dans l'entrée, me précipiter sur mon pouf habillé de plaids et m'y fourrer pendant quelques secondes.
Juste pour savourer le moment.

Ce matin, une vieille dame a réveillé cette envie en mon for intérieur.

Elle s'est imposée à la même caisse électronique que moi et avait l'air de me reprocher que la machine n'imprime pas plus vite le ticket, que je ne sois pas déjà partie, loin.
Comme si j'avais quelque chose à voir avec ça, comme si j'avais implicitement eu envie de l'emmerder.

Elle m'a titillé la grappe, j'aurais bien voulu voir son air avec deux asperges plantées dans les naseaux, madame la schnock ne bougeait pas d'un poil et lançait des regards furibonds qui ne m'inspiraient rien de bon, un mélange de diable de Tasmanie et d'un Mickey pris de coliques.

Ce genre de personnage peut donner envie de se lover dans une couverture moelleuse. Tout comme la banque hors service, l'employé municipal qui te regarde avec dégoût (et t'inspire un "bordel c'est quoi ce regard de vieux torchon trempé ?"), le bus qui a du retard (dans les deux sens), le gsm que tu vois tomber au ralenti, essayer une nouvelle sauce tomate qui fait foirer tout un plat, voilà.


Depuis des mois, je passais devant le magasin Rituals, et je soulevais les cloches pour sentir les parfums des bougies à l'entrée du magasin. Systématiquement, quand la boutique était un peu plus remplie que d'habitude et que les vendeuses s'occupaient des clients, je prenais mon temps pour envelopper mes narines d'un nuage de Jasmin, inspirer, expirer.

Jasmine Dream me rendait complètement zinzin, m'intriguait.

Cette bougie fait partie de ces achats qui mettent du temps à se finaliser.
Le prix ne m'arrête pas spécialement, ni l'enseigne, ni l'odeur, je reste scotchée sur la fragrance pendant des heures c'est dire l'attrait.

Non, je ne sais pas, je pense que de sauter le pas c'est comme d'avouer que oui, on était désespérée ce jour-là, jouette, ou carrément euphorique, un peu limite, psychiquement parlant.
 

Il fallait un déclic, une déclinaison de la madame ronchon de ce matin, j'avais tellement eu du mal à mettre la main sur mon Mac, qu'une fois l'ordi sous le bras et la boutique Rituals dans mon champ de vision, j'ai lancé un "Ha flûte" et je suis allée l'acheter.
 

Jasmine-Dream-2.jpg

Jasmine-dream-3.jpg


Clairement et au fil de heures, cette bougie se consume lentement et se mue en plaid olfactif.
Du jasmin et de l'ylang-ylang, une atmosphère douce et chaleureuse, absolument addictive et qui ne s'impose pas trop (même en saturant la pièce on ne s'en lasse pas) et n'écoeure jamais.

A chaque fois que je l'allume, je vois le moment comme une récompense, 
un pied de nez à la schnock qui devra sûrement faire une panade verte et un steak froid à son mari, un doigt d'honneur à tous les emmerdeurs de première, les connards qui roulent dans le village en montant sur les trottoirs (et la route, c'est pour les piétons ?), les hypothétiques futurs employeurs qui répondent "merci, mais non, bonne continuation".

Jasmine Dream est mon bouclier contre tout ça, la morosité, les râleries, les imprévus qui tombent mal, une gourmandise à portée de nez, mon auto-cadal, l'idée même du cocooning fondue dans la cire et qui relaxe à souhait.

Au moins maintenant que je l'ai, les vendeurs de chez Rituals ne se diront plus "tiens voilà la dingue pour son sniffage hebdomadaire", j'ai de quoi renifler à la maison, dans mon petit cocon. 
Plaisir, plaisir is definitely in the air ! 

Des bisous les Caribous !
Acheté 17,50 euros les 290gr 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:34

macmona-copie-3

J’ai toujours eu des lubies bizarres : comme être complètement réfractaire à certaines marques, refuser d’aller voir un film après avoir lu un livre, m’imposer des barrières qui me donnaient un semblant d’ordre et d’équilibre mental.


Si tu dis que tu n’aimes pas les chevaux, tu t’y tiens jusqu’au bout, tu ne monteras pas sur un dada.

Et puis, comme je n’ai aucun contrôle sur ma caboche, l’idée a commencé à germer quand mon quatrième PC a lâché l’affaire.
Enième crash, le slot de chargement soudé à la carte mère, un réparateur qui m’en demandait 300 boules (au moins), mon asus coûtait 800 euros en prix d’achat, j’ai dit niète.

Dans un autre magasin, on me parlait de perdre une deuxième fois ma vie virtuelle (chose qui est finalement arrivée) parce qu'on ne pouvait pas garantir que le réparateur n'allait pas remettre l'ordi aux paramètres d'usine et donc vider le contenu.

Pleurs intérieurs et détresse incommensurable.


A chaque fois que j’achetais un ordinateur, je me retrouvais, un ou deux ans après, avec un problème de batterie, de surchauffe, de lenteur terrible de la machine (dès l’achat je trouvais l’engin vieux, mais je m’accrochais, parce qu’il était présenté comme un milieu de gamme qui venait de sortir et que j’avais besoin d’un support informatique).

Je me suis battue avec des services après-vente pour récupérer des ordis qui ne me serviraient plus à rien, j’ai ragé, j'étais dépitée, j’en ai fait des cauchemars, j’avais le ventre noué à chaque allumage (est-ce qu’il va me faire le même tour de manège que son prédécesseur, décider de me foutre un écran bleu le jour où je dois rendre un travail important ?)(À tous les coups ça m'arrivait).

J’ai tué quatre ordinateurs portables comme ça, en huit ans.
Enfin, je ne suis pas seule responsable des meurtres, l’obsolescence programmée aidant, j’avais du renoncer à me dire que oui, un outil informatique pouvait durer plus de deux ans sans trop avoir de problèmes.

Je me voyais déjà comme un être à part, qui n'aurait d'autre issue que d'enchaîner les PC.

Du coup j'ai viré de bord et je me suis acheté un mac.

Autant vous dire que, niveau budget, on a un peu l'impression de se faire avoir, ma soeur signifiant justement qu'avec mes 1300 euros j'aurais pu m'acheter trois notebooks sans problèmes.

Oui mais non.

Depuis deux jours, je suis comme une gosse, je scie tout le monde sur twitter, je pense faire un album dédié à mon Macbook, lui ériger un autel.

La batterie dure 12h, encore plus que mon smartphone, le touchpad m'enchante au possible, j'ai l'impression de découvrir un nouvel univers bureautique que j'essayais d'éviter jusque-là.

J'aimais Apple pour ses ipods, jamais je ne voudrais d'Aïephone (quand tu touches un Samsung, c'est foutu), et pourtant j'ai fondu comme une débutante en voyant les bolides rangés comme des petits pains sur les présentoirs.

Ca me donnait faim.

La machine ne fait pas de bruit, on dirait qu'elle ne "réfléchit" pas, les pages se chargent à la vitesse de la lumière quand mon ancien paycay ramait. Il y a des pop up, des sons qui donnent envie de travailler dessus.

Et puis surtout, le format Air.
J'écris énormément (un jour, je vais pondre un bouquin), et je dois avouer qu'au niveau de l'ergonomie des poignets (je n'ai pas beaucoup de graisse pour faire "coussin" d'appui), plus confortable, c'est difficilement faisable.  

 

Je comprends un peu plus maintenant ce qui lie tous les Appeuliens, la facilité d'utilisation, le silence, cette assurance d'avoir une machine un peu plus pérenne que la normale, plus puissante (dépend des réglages, s'entend) aussi et user-friendly.

 

En deux jours seulement, j'ai perdu la plupart des réflexes sur le PC de ma mère, je faisais des gestes inadaptés sur son touchpad, le demeuré d'Asus ne répondant en rien.
Un autre monde, une autre rive. 

 

 

J'espère, je touche du bois, qu'il me durera plus longtemps que la moyenne de mes anciennes bécanes, et chose étrange, j'ai découvert qu'évoquer son Mac, c'est comme avouer qu'on fait partie d'une fratrie de gens béats.

Depuis que je l'ai, je ne compte pas le nombre de gens (oui, en 48h seulement), qui m'ont parlé du leur, de ce qu'ils aimaient, de tout ce qu'ils faisaient pour l'entretenir, le bichonner au mieux.


Sûr que si je m'étais acheté un PC on ne m'aurait pas dit d'entrée de jeu : "tu ne le regretteras pas, c'est de la bonne came" avec mirlitons et bruits de fanfare.

J'ai l'impression que les gens sont contents pour moi, c'est très étrange comme sentiment, alors que je n'ai acheté qu'un macbook air, ajouté un ordinateur de plus à mon panel.

Et comme une personne influençable, j'ai déjà pris le pli, je défends Apple quand on me demande si ça valait vraiment la peine d'investir autant d'argent dans un outil informatique.

 

Oui, ça vaut vraiment le coup/coût, je suis "gniiiih gnaaaah gnouuuh", conquise quoi, c'est fou.

 

 

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 13:05

migraine1

 

Il y a quelques mois, j'en suis venue à pleurer devant mes parents (la honte) parce qu'après deux semaines de migraine, j'étais à bout, j'en avait marre, je voulais que ça s'arrête.

Pour qu'une telle chose arrive, autant vous dire que j'étais aussi finie que des castagnettes trop usées, je ne jouais plus aucune musique, je voulais du calme sans trompettes.

J'ai été aux urgences parce que mon médecin traitant n'a pas eu assez pitié de moi au téléphone (tu passes pour une mauviette qui ne fait que chouiner, alors que bon, si tout le monde connaissait la migraine, je me transformerais sûrement en une guerrière avec au cou, un collier où pendent les dents des mes ennemis).

BREF, la salle d'attente était aussi lumineuse qu'un hall de gare, j'avais envie de mettre ma tête dans quelque chose de noir et profond (une longue chaussette fraîche par exemple). Et après une heure à voir des gens se faire admettre alors qu'une conversation trop fort plus tôt ils se vantaient au téléphone de patienter pour se faire prescrire une ordonnance gratos, j'ai enfin pu rentrer dans le vif du sujet.

Enfin je croyais.

Si tu es migraineuse, tu connais forcément ce sentiment de vouloir agir, mais d'avoir le cerveau tellement lent à la détente parce que pris dans des turbulences que tu as l'impression qu'un inconnu te hurle des mots de l'autre côté de la rive mais que tu n'arrives à n'en saisir que des bribes.

Et le temps que tu passes enfin à l'action, il s'écoule des heures (des minutes en fait, mais l'éternité te passe devant le nez comme un hippopotame en petite culotte).

Je suis donc restée assise, entre une femme qui se plaignait d'avoir failli se faire opérer pour un mal de pied alors qu'elle avait mal au dos, un mari qui se renseignait un peu trop au comptoir et se faisait gentiment rembarrer (au début seulement) par un interne qui avait mieux à faire.

Et l'ouragan poursuivait son chemin, j'avais l'intention de demander quand cela allait être mon tour, mais en trois heures je n'ai pas bougé d'un pouce. Je regardais les constantes des patients diffusées sur des écrans géants comme on regarde un match de football, ça ralentissait sur le terrain puis augmentait à une vitesse folle, j'espérais de tout mon coeur que personne ne meurt, mais à chaque moment tout repassait à la normale.

Puis enfin, une femme est arrivée vers moi, et m'a emmenée dans une chambre pour la consultation.

Je lui ai expliqué que j'étais en crise de migraine depuis plusieurs jours, et qu'au regard de mon journal de maux de tête, cela tombait toujours au même moment, après un sevrage d'un traitement de fond, mais que je ne voulais pas repasser par là.

 

Elle a été consulter mon dossier en neurologie, et en revenant, elle m'a donné un billet pour l'enfer, j'ai souri, et je suis partie.

 

 

Doctissimo, les notices de la mort

 

Je ne vous dirai pas de quel traitement il s'agit, juste qu'a priori, c'est une méthode à laquelle on a recours quand les deux précédents médicaments que j'ai utilisé n'ont pas fonctionné (ils ont marché, mais ils rendaient ma vie invivable, qui veut vivre béat et sans aucun contrôle sur son quotidien ?).

Bref, j'ai passé près d'une soirée à lire les avis des gens, à observer la notice, à me dire que le navire pouvait partir pour l'Afrique, mais que je n'avais pas DU TOUT envie d'embarquer.

Le lendemain, je refusais de prendre le médicament sans l'avis de mon médecin traitant.
Une fois dans la salle de consultation, je sentais qu'il fallait que je sois ferme, et après une longue discussion, on m'a prescrit une vitamine.

C'est con.

Deux traitements handicapant pour arriver à une vitamine.

 

 

Persévérer, défendre ses besoins

 

Le problème avec les migraines, c'est qu'à force de les subir on en vient à accepter tout et n'importe quoi des professionnels de la santé, les traitements sur la longueur peuvent apporter un semblant de dignité (on arrête de se plaindre, de passer pour la faible du village), mais à force, ils induisent un changement de comportement.

On devient placide. On est à côté de la plaque, un petit zombie souriant qui a du deux de tension et voit sa vie passer à reculons.
Un mal pour un bien que j'ai accepté de vivre pendant 2 ans, mais une idée avait fini par germer, se frayer un chemin.

J'en avais ras le pompon.
Je me sentais comme un cobaye bloqué par un mur du labyrinthe, qui n'avait pour seule issue qu'une petite pilule magique aux effets secondaires pas assez mis en évidence, le genre de soulagement qui contourne le problème plus qu'il ne le traite.

 

 

Tenir un journal des migraines

 

J'ai commencé à tenir un journal il y a deux ans et demi, suite à ma première consultation avec ma neurologue. L'idée c'était d'avoir une estimation réelle des crises, de leur durée, de dissocier céphalée de tension, mal de tête et migraine (les trois gros piliers dans ce domaine) et donc de pouvoir en déduire l'impact quotidien et cibler le bon médicament.

Je conseille ce genre de petit carnet : on y note aussi ce qu'on a mangé et très vite on arrive à observer des liens de causes à effet, si les crises sont plus fréquentes pendant la chute hormonale (oui oui, la semaine sans pilule après les 21 jours est aussi une vraie garce), si elles sont consécutives à une activité sportive, un effort particulier, un stress général à cause du boulot, de tensions.
On apprend à relativiser parce que le fait de les noter implique un semblant de contrôle sur la situation, et passer une semaine sans épisode migraineux rime avec victoire, et l'euphorie qui va avec.

 

 

Les aliments à éviter, un premier pas

 

Cela fait plusieurs mois maintenant que j'ai arrêté de manger certains aliments suspectés d'être des déclencheurs de migraine : l'avocat (je pleure), la banane (je suis en larmes, je rêve de son goût), réduction du chocolat, de fromage qui pue, moins de café (ou alors dilué dans beaucoup de lait), etc.
La vie de princesse à la diète quoi.

La molécule à risque qu'ils contiennent est la tyramine, un puissant vasodilatateur qui va favoriser l'apparition des crises. Comme j'étais une très grande consommatrice de bananavocado et que j'ai tout stoppé net en l'apprenant, j'ai constaté un lien direct.

A lire aussi cet article pour une liste plus complète des aliments à risque, ainsi que celui-ci.


Mettre des mots sur ce qui nous stresse

Conseil bateau mais efficace, trouver le noeud de ce qui ronge de l'intérieur à certaines périodes de la vie peut aider à se soulager d'un poids et donc de ne pas ruminer inutilement.

L'écrire, régler le problème, se séparer de tout ce qui est une influence négative (même éviter les personnes qui vous pompent l'énergie de l'intérieur est une vraie délivrance). En gros, fermer des chapitres, de ne pas laisser des histoires sans fin, être pleinement conscient de ce qui nous fait avancer et ce qui nous retient en arrière.

Je sais que, sur moi, le facteur de stress est le petit monstre numéro un dans le déclenchement de certains maux de tête. Et qui dit céphalée dit possibilité de virer en migraine.

Donc quand je sens que je suis en phase de devenir une furie parce qu'un être humain est complètement borné en face de moi ou qu'une situation me dépasse, je lâche du lest. Je vais lire, courir, me renseigner sur des sujets qui me passionnent, prendre soin de moi en me chouchoutant pendant plus d'une heure.

Je vous le dis, être zen c'est la santé, et savoir se recentrer de temps en temps est bénéfique (et ne fait pas de vous un monstre égoïste, juste une personne qui cherche à aller mieux, donc c'est tout à votre honneur).

 

 

Pendant la crise, mes réflexes

 

Quand j'ai commencé à prendre mon traitement avec la fameuse vitamine (on en parle plus bas), j'étais encore en proie à des crises.

migraine2.jpg
 

Du coup, j'avais une phase d'attaque bien en place :

  • je faisais en sorte de toujours avoir un produit glacé à portée de main : il paraît que c'est très personnel, la réaction chaud/froid quand on a la migraine. Me concernant, plus je suis dans un environnement frais, plus je me porte bien. J'utilisais donc souvent un bandeau avec une poche de glace dedans pour me soulager, l'appliquant au niveau du front ou des yeux, c'est selon
  • la menthe poivrée dès que ça se déclenche : faire un test préalable dans le creux du coude pour être sûr que vous la supportez. Je massais une goutte sur les tempes jusqu'à sentir l'effet relaxant et rafraîchissant. Il existe aussi des roll-ons qui contiennent cette huile essentielle et ils sont une bonne alternative quand vous n'êtes pas forcément chez vous mais que vous sentez que le mal de tête va bientôt vous tomber dessus (voir les sticks Puressentiel en pharmacie, ou chez Nature & découvertes)
  • ne pas empirer le sentiment d'être bon à rien, diminué : on la connaît, la sensation de ne rien pouvoir y changer, de passer d'une crise à une autre.  Il faut essayer de relativiser le plus possible, de penser à des événements positifs pour se focaliser sur autre chose que ce qui nous prend la tête, voir le bout du tunnel plutôt que le moment présent
  • se reposer, dans le noir et boire : m'isoler, me mettre un bandeau de nuit pour être un maximum dans l'obscurité, faire en sorte de m'éloigner de toute source sonore, être au calme apaise. Sachez qu'une grande partie des migraineux peuvent se mettre dans une situation délicate en n'ayant pas assez bu avant une crise, donc il faut veiller à s'hydrater comme il faut, chaque jour
  • j'essayais de ne pas prendre systématiquement d'antidouleurs : un paradoxe hein ? Mais la trop grande prise d'antalgiques peut engager le migraineux dans un cercle vicieux, où les médicaments vont entraîner une dépendance qui va favoriser l'apparition plus fréquente de céphalées

 

La vitamine B2, mon petit précieux


migraine3.jpg
 

Des études ont constaté que les migraines induisaient un ramdam énergétique au niveau du cerveau, et que la prise régulière de riboflavine permettait de stabiliser tout ce beau bordel.

Le dosage que je prends est de 200mg, qu'on ne peut obtenir que sous prescription médicale, mais apparemment on peut pousser la prise jusqu'à 400mg. Un peu comme pour la vitamine C, le corps n'assimile que ce dont il a besoin, donc pas de risques de surdosage.
Le seul vrai effet secondaire, c'est l'urine fluo (oui, tu passes pour un mutant), mais j'en fais une fierté, t'imagines.

 

Depuis que je prends ces petites gélules tous les matins, je n'ai plus eu de gros épisode migraineux. Au début je pensais à un effet placebo un peu trop efficace, mais bon, depuis mars (donc 5 mois !!!) je n'ai eu que des maux de tête légers plic ploc et une migraine pendant mes règles, donc RIEN comparé à mes 10 à 15 crises par mois (melting pot de céphalées et migraines) en temps normal.

 

 

Il faut un maximum vous renseigner sur le sujet.
Dans un premier temps, je pense que je n'aurais pas su faire face si je n'avais pas pris mes traitements de fond chimiques, mais ce ne sont pas des solutions bénéfiques sur le long terme, même si ce sont des béquilles utiles quand on est vraiment au bout du rouleau.

 

Faites appel à un neurologue pour en parler, mettre des mots sur ce qui vous chipote et charcute la tête.

Une dernière chose qui m'aide aussi, ce sont les balades à pied. Que cela soit en ville ou à la campagne, j'ai toujours adoré marcher, et rien ne vaut le grand air pour se redonner un coup de peps et relâcher la pression, marcher dans les bouses et voir la vraie couleur du ciel.

J'espère que ça vous aide, parce que les migraines sont des foulamerde dont on ne se sépare jamais vraiment, mais qu'on peut essayer de mieux comprendre/atténuer en ayant plus confiance en soi et en se connaissant mieux.
Achetez-vous un beau petit carnet (y en a des magnifiques chez Hema, je vais y faire un malheur), et prenez du temps pour VOUS.

 

Puis, la prochaine fois que quelqu'un vous dit "roh c'est bon, ça doit pas être si terrible une migraine", suivez mon regard. Ambiance négative, on change de trottoir.

 

Des bisous les Caribous !

 

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21 juillet 2014 1 21 /07 /juillet /2014 15:11

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Il y a des thérapies farfelues auxquelles j'ai du mal à croire. Y a qu'à penser à la médecine par les pieds, les aiguilles, les pierres (précieuses), la fumigation, l'auto-hypnose, l'hypnose tout court, la discussion de groupe, les régimes bien-être (comme si chier jaune rendait plus heureux), toute une gamme de techniques censées raccrocher ton karma au bon wagon du destin.
Aller plus loin, plus fort, vigoureux et en bonne santé.


Je ne suis pas croyante (enfin si, je crois au pouvoir d'un McFlurry par un jour de dérive mentale).
Je n'ai pas envie qu'on me dise qu'un bout de sauterelle est bon, il faut que je le goûte pour le croire, j'ai un reste de St Thomas qui vagabonde dans mon cerveau et les preuves tangibles sont ma seule certitude.
Tout ce qui n'est pas visible me rend sceptique et quand il y a deux ans, on me parlait d'aromathérapie, je voyais l'ensemble comme une secte de sniffeurs d'arômes.
Rien qui vaille.

Et puis j'ai commencé à soigner mes pustules à coups de coton tiges imbibés, je faisais disparaître des taches, je suais avec des bain de vapeur pour soigner mes migraines, massait mes tempes avec de la menthe poivrée, ne jurait que par le niaouli en période de floraison hormonale.

Je me sentais gagnante en me liant au pouvoir des plantes, comme invincible, une tortue ninja avec un bouquet de lavande coincé entre les dents.

Wonders of nature et cape rouge flamboyante.

 


Les roll-ons bien-être


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Donc voilà, depuis ces débuts fructueux, je suis en constante recherche des joies de la nature sans forcément passer à la caisse, je me renseigne, je me fais un catalogue perso des petits remèdes qui pourraient m'aider au quotidien.
J'ai un nouveau credo, je pense plantes aromatiques et le sujet me passionne.

Quand on y connaît rien aux HE, qu'on se trouve comme un rond de flanc devant le rayon des petits flacons, il vaut mieux choisir la facilité et prendre des synergies déjà toutes faites, un mélange d'huiles essentielles qui, ensemble, fonctionnent en harmonie et décuplent leur pouvoir.
Ces mixes sont souvent bien pensés et limitent les risques d'un surdosage, c'est un peu comme un plat préparé pour vous, on a mis les ingrédients dans le bon ordre pour vous faciliter la vie et vous éviter la noyade.
Pour info, je vous conseille le livre "la bible des huiles essentielles" de Marabout, une petite mine d'or pour mieux comprendre cet univers.

 

Pour faire court, the power of the fleur réside dans les molécules aromatiques qui vont permettre la détente, la stimulation ou encore une action anti-inflammatoire, entre autres. Il est à noter que ces actifs peuvent se retrouver dans la circulation sanguine entre 10 minutes et 2h après l'application (selon Fabienne Millet), donc on respecte les précautions d'usage, et on cible les zones qui rendent leur efficacité plus pertinente : comme la nuque, les poignets, plutôt dans la zone du visage si on veut que la relaxation se fasse à cet endroit-là (en évitant muqueuses et yeux, of course).

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Chez Nature & Découvertes sont vendus six petits roll-ons qui peuvent aider à endiguer des maux quotidiens comme le manque de libido (ambiance froufrous boa), la nausée, le stress, garantissent un esprit clair et un effet apaisant (calmant les piqûres de bestioles estivales notamment), ainsi qu'une action sur le mal de tête.

J'ai d'abord acheté le roll-on sommeil, en sniffant tous les tubes pendant 10 bonnes minutes au fond du magasin, et puis, deux semaines plus tard, vu le bonheur, j'ai rempilé avec le vitalité.

 

Pour l'un comme pour l'autre, la synergie est vraiment bien pensée, avec un bon équilibre entre les HE :

 

Roll-on Sommeil  
HE d'orange douce pour apaiser un maximum, de lavande pour la détente nerveuse, de marjolaine pour son effet sédatif, et de la litsée citronnée pour son effet calmant et anti-dépressif.

Roll-On vitalité 

HE d'orange douce, de menthe poivrée pour son effet tonique et revitalisant, de mandarine pour se relaxer, de géranium pour contre la fatigue générale, et de marjolaine.

 
NB : Pour les deux, la synergie baigne dans l'alcool, donc on évite d'en appliquer sur les zone exposées au soleil si on en utilise en journée

 

 

Ce qu'on peut en attendre, les effets

 

Quand j'ai commencé à utiliser Sommeil, j'étais dans une phase où je n'arrivais vraiment pas à m'endormir. Je me retournais comme une crêpe qui fait un malaise au fond de sa poêle, j'avais du mal à trouver ma place dans mon lit deux personnes.
En étoile, en triangle, les jambes pliées, tendues, trop de lumière, foutu hibou.

 

Un vrai chewing-gum qui s'étend dans tous les sens sans parvenir à prendre le train du dodo, j'étais métamorphosée et en proie à une grande frustration vu qu'en temps normal, je suis connue pour être une dormeuse professionnelle.
Râles et "pfff" sur le coussin, j'en avais ras le ciboulot.

ro4.jpg
Le premier soir, mise en place du rituel du roll-roll sur les tempes, un petit coup sur la nuque, le produit sèche vite et on sent très rapidement le parfum des HE qui se répand dans notre sillage (encore plus probant si tu te mets à contre-sens dans un courant d'air).

 

Et puis, un peu sceptique je suis allée me coucher.

Et j'ai dormi 10h d'un traite, sans me réveiller en pleine nuit.

Le lendemain, j'attribuais cette réussite à la chance du débutant, rebelote en soirée, et non, je me suis encore endormie comme un bébé.

 

Tous les jours qui ont suivi se sont passés dans la même harmonie, donc oui, je crois dur comme fer à ce petit stick pour contrer les légères insomnies et chasser les pensées qui empêchent de se détendre et de plonger dans les bras de Morphée (pour les cas plus graves, courir contre un mur et s'assommer fonctionne).


Puis lors d'une autre escapade bruxelloise, j'ai hésité entre vitalité et esprit clair, pour finalement repartir avec le premier. Plus qu'un regain de dynamisme, je lui trouve un côté "grosse tasse de chocolat chaud", il détend et ressource juste ce qu'il faut et sent très bon l'orange douce, en touche vivifiante.
Le Sommeil dégage une pointe de lavande en arrière-plan, fleur dont je suis une grande droguée depuis des années, donc olfactivement, j'aurais préféré qu'elle soit la note dominante, MAIS PASSONS.

Ces deux roll-ons ont le mérite d'être abordables (7.5 euros l'unité), pratiques à utiliser (tu masses la zone avec l'embout, pas de honte à le faire dans le métro), et je n'ai pas été déçue jusque-là.

Étant donné que dormir est un passe-temps précieux pour moi, je préfère Sommeil parce qu'il me permet de passer des nuits complètes
sans être interrompue par Insomnie qui passait par-là, la main sur les hanches, les bigoudis qui pendouillent.

On est tous d'accord là-dessus, rien ne vaut une bonne bave la bouche ouverte et les yeux fermés sur un coin de l'oreiller en ayant passé un agréable moment à rêver.
 

 

Voilà, je suis donc, ce mois-ci, dans une bulle de cocooning, la chaleur me met au ralenti, je recherche la fraîcheur et la détente quand la journée se finit enfin, et grâce à deux petits sticks, j'ai un peu moins de stress à gérer, je suis plus zen.

Et comme une suite logique, la zénitude amène la plénitude, Amen.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés 7.50 euros chacun chez N&D

 


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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 13:19

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Depuis quelques semaines, je jouais avec le feu en détournant l'eau de beauté de Caudalie en parfum d'ambiance, fraîche odeur de menthe poivrée revigorante qui sur le moment envahissait le studio pendant quelques minutes éphémères.
 

A 30 euros les 100 ml, ça commençait à faire cher la tournée de Mirzette dans les champs, la bouteille s'est vite vidée et j'ai du m'abstenir de jouer du spray tous les matins.

Bien sûr j'avais toujours mon aromaglobe pour me garantir une atmosphère cosy et plantue, mais après plus d'un an d'utilisation, je commençais à en avoir marre et la bête aussi, à raison de 8h d'allumage intense elle commençait à donner des signes de faiblesse.
Puis marre du bruit du ploc ploc, marre des odeurs d'huiles essentielles (très efficaces au demeurant mais je suis une goumiche qui a besoin de variation pour ne pas virer dondon blasée), je m'étais mis en tête qu'il me fallait DE LA NOUVEAUTÉ.


La petite quête chez Nature & Découvertes


Je suis allée faire un saut chez N&D dans l'espoir de trouver quelque chose qui flatte mes narines sans me donner la migraine, pratique à utiliser et sans artifices.

Au royaume des senteurs, j'ai trouvé un petit stand avec des bougies parfumées sous verre qui donnait une idée de l'ambiance dans laquelle elles voulaient nous plonger, chaque fragrance se déclinant ensuite en capillas, encens, candles et brumes.
Le choix était parfait.

 

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J'ai longtemps hésité (hin hin), je n'arrêtais pas de soulever les cloches et de les porter à mon nez pour bien m'imprégner des différents parfums, en essayant de trouver surtout ce qui pourrait coller à l'esprit d'une pièce à vivre/dormir au quotidien.

 

J'ai adoré "veillée et contes d'hiver", pour son côté gros plaid bien épais, aux notes de cannelle et d'orange (boh, dans quelques mois, il n'est pas dit qu'il n'atterrisse pas dans mon panier !), "frangipanier sous les alizés" était un vrai délice mais encore trop rond pour la saison, "miel des collines" vraiment doux liquide ambré avec une pointe sucrée.

Puis j'ai senti "à la fête des fleurs blanches", et j'ai succombé comme une gamine incapable de résister à un bouquet de fleurs bien dodues.



À la fête des fleurs blanches et ses petits bâtons

 

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Étant complètement novice dans l'univers des capillas, j'ai mis du temps à comprendre comment déplier la spirale (très jolie sur la boîte, dans mon flacon elle ne tenait pas et ressemblait à un looping mal ajusté), et à trouver combien de tiges suffiraient pour embaumer la pièce.

J'ai misé sur 3 bâtons par instinct, et il s'avère qu'il s'agit du parfait équilibre.

Là où j'ai été très étonnée c'est sur la qualité de diffusion : j'ai déjà vu traîner ce genre de diffuseur chez des amis et j'avais souvent pensé qu'il s'agissait d'une daube incapable de s'imposer dans l'air ambiant.

 

Autant vous dire que plusieurs heures après l'ouverture du petit flacon, j'entrais dans la pièce comme on foule un parterre de pétales de mumulilas (muguet qui copule avec le lilas), une bombe.
   

Ce bouquet parfumé vous invite à découvrir une senteur raffinée et florale où se mêlent tour à tour les parfums du muguet, du lilas blanc et des églantines sauvages dans un bouquet pétillant de bonheur.  

 

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Ils promettent un mois de pur bonheur avant de recharger le flacon, mais la vendeuse m'a assuré que ça durerait plus longtemps, sans compter qu'en tournant les tiges toutes les trois pluies, je pouvais prolonger le parfum de quelques semaines.

 

Et puisque je ne les utilise pas toutes, j'userai moins vite "la senteur".

 

Le soir, je retire les baguettes et ferme le petit pot, d'autant plus si je  compte dormir la fenêtre fermée (vaut mieux ne pas l'utiliser dans un endroit non aéré), et le matin, au réveil, je pare à nouveau le socle blanc de ses petits bâtonnets.

Pour le prix, je suis ravie, pour l'odeur aussi.
Une vraie belle découverte !

Des bisous les Caribous !

18.90 en magasin, 14.95 sur le site N&D
Chaque recharge coûtant 9 euros

 

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