J'ai bientôt mon premier concombre, chose dont je suis TRES fière, et j'avoue que je n'en reviens toujours pas comment d'une plante on arrive à avoir des trucs monstrueux comme ça qu'on pourra manger par la suite.
Mon chat, lui, en a strictement rien à faire de mon enthousiasme jardinier, et a décidé se laisser bronzer à mi-ombre depuis ce matin, le nez en l'air à chaque coup de vent, pour pouvoir sentir s'il peut aller se servir ailleurs que chez nous.
Bientôt des framboises, encore des fraises, le mûrier est en fleurs et ma dionée pointe vers le ciel.
Le mois de juin sera, je l'espère, sous le soleil.
Je peux me la péter comme une sale gosse, faire des grasses mat', traîner des pieds et me plaindre de n'avoir rien à faire. Il paraît que le farniente peut amener le bonheur. Mais je risque de me remettre à bidouiller des trucs et des machins pour bien remplir mon temps.
Comme peindre toute ma chambre en blanc, revoir la déco, acheter LA bibliothèque ou étagère de mes rêves, qui puisse supporter la centaine de bouquin que j'ai. Puis un bureau quoi, parce que j'ai bazardé l'ancien sans le remplacer, bête comme je suis.
J'ai réussi mon jury, et du mal à retomber de mon nuage. D'ailleurs ce n'est pas forcément une nécessité tant que ça me remplit comme si j'étais un bounoume fait d'ouate.
Un bonhomme en mousse.
Mais déjà il y a un autre compte à rebours qui commence, celui d'avant mon opération.
J'y penserai en arrière plan, pour me laisser souffler, prendre du temps pour moi, pouvoir écrire "vacances" en grand sur des cahiers, dont je n'aurai sûrement plus besoin l'an prochain.
Je suis faite de sourires, bonheur, rien que des rires.
Ca fait un moment que je VEUX un chien. Et à force de chercher sur le net, je crois connaître toutes les races imaginables. Mais il n'y a que le beagle qui me ressemble vraiment niveau caractère, et qui me plaise niveau poil. J'irai voir pour un puppy après ou avant mon opération, selon ce que je gagne d'ici là.
J'ai raté le réveil comme une grosse loque et j'ai atterri sur la onzième heure de ce jour comme si c'était la première. Autant dire que niveau regard ça louche sec, et j'ai bien envie d'aller me terrer dans une cave histoire qu'on m'oublie, parce que niveau humeur c'est pas ça non plus.
Il pleut, il fait moche, ça a son avantage, je n'aurai pas à arroser les plantes dehors.
Je dois aller galoper d'un imprimeur à l'autre histoire que mes bouquins soient ENFIN imprimés et que je n'ai plus à m'en soucier jusqu'au jury. Puis également aller faire développer des photos en grand format. Mais ça c'est pire que le stress que donne une surprise, ce sera soit bon soit mauvais, selon ma bonne volonté critique.
Chose étrange je me retrouve à avoir le même prof qui m'avait fait réussir mon jury les doigts dans le nez la première année. Karma ou pas, moi j'y crois.
Tout en râlant sur des voisins qui ont soit disant fabriqué une terrasse qui puisse préserver notre intimité bien qu'à hauteur de mur, et de laquelle ils ont vue sur moi qui essaye de faire bronzette pour son premier jour un peu "off" de la semaine.
Du coup j'avais "monsieur raie-du-cul" alias l'ouvrier de seconde zone, qui raclait le mur en zieutant sur mon corporel, alors qu'on était le SAMEDI ROYAL, à savoir, le samedi où mon body entre en communion avec Saint Cocooning et mon esprit fait grève.
J'ai du ouvrir le grand parasol et le placer de façon mathématique histoire de pouvoir me dorer jusqu'au bidou sans avoir un public d'inconnus. J'ai quand même trouvé le temps dans tout ça pour maugréer contre tous les branleurs de la terre.
Elle m'a offert un collier que j'avais reçu dans la famille il y a cinq ans de ça. Un bijou de Sardaigne, le même, LE MÊME ! Que j'avais perdu quelque part entre le cours de gym et le cours de français. J'en avais été malade.
Et là j'ai ouvert la boîte rouge pour découvrir la merveille à l'identique. Quelle surprise, ma mère a rendu cette journée bien belle.
Introducing, mon blackberry d'amour, mes zizines, mode cocooning On.
Je me suis levée comme une fleur ce matin, pour finir mes deux dossier à rendre avant 13h. Je me suis traînée avec le mal de ventre de la fille qui râle parce que c'est son mois. Je suis rentrée dans un magasin de chouchouteries pour fille avec un budget imaginaire de 10 euros et en suis ressortie en en ayant dépensé 25.
Je suis donc crevée, dépensière et chiante, mais au moins je sens bon et ma peau est toute douce.
Alors j'aimerais juste, puisque je ne passe qu'à 16h20 moi, demain, en psychanalyse, pouvoir étudier les théories de Freud le fou revisitées par Lacan après avoir eu ma dose de niaiseries tirées de mes zizines de mode que je n'ai jamais le temps de lire (mais tu vois bien qu'en pleine session d'examens, j'ai le temps pour tout).
Je crois que c'est tout ce que j'avais à dire.
PS : je fais ce que je veux avec mon argent.
PS 2 : je sens vraiment le fruit à manger tout cru.
