1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 13:19

jmoz1-copie-1.jpg

 

On a déjà parlé du scalp parmesan sur le blog, de cette tendance à passer d'un cuir chevelu complètement stable à une terre déshydratée et envahie par les mauvaises miettes.

Entendre pellicules.
Plaques.
Choses qui grattent.

Depuis presque deux ans maintenant, j'enchaîne les hennés (il est bientôt temps d'en refaire un), les poudres lavantes, les soins maisons pour essayer de mieux cibler mes problèmes.
Résultat, tout va pour le mieux dans mon monde touffu.

Ou presque.

La machine a beau être bien huilée, le moindre grain lui ferait péter une durite, il faut donc que je sois plus stricte que Nanny McPhee, et essaie de faire au mieux pour, qu'en cas de crise, je ne sois pas à m'arracher la peau par lambeaux entiers, à coup de "ouille" et de "aïe".


J'ai accepté de tester un shampoing clean d'une marque qui me fait de l'oeil depuis que je traîne sur le groupe du millefeuille, à savoir, Johnny Big King of da Bio (John Masters Organics pour les intimes).

 

Même si les habitués de ma salle de bains sont pour la plupart recommandables au niveau de la compo, l'effet tif-chewing-gum (à la fois sec et collant) peut me guetter à chaque coin de magasin quand je fois renouveler mon stock et que je fais de mauvais choix.

J'entends parfois des répliques du style : "oui mais attends un peu, c'est ton cheveu qui se libère de son carcan chimique".
Allez paître, depuis le temps, mes cheveux prennent du bon temps et la réduction drastique de certains soins plus que chimiques a été une petite révolution (il n'y a que les produits coiffants qui ont droit à un peu de clémence, et ils n'occupent que mes longueurs).

Le blabla sur la détox et la pauvre fibre en proie à des convulsions intenables à cause de l'industrie conventionnelle  ne me fait pas cligner de l'oeil. Si un shampoing, bio ou pas, laisse ta touffe comme des lianes sèches aux racines grasses après plusieurs essais, c'est qu'il faut tourner la page. Et je passais d'autant plus vite à autre chose quand j'avais les cheveux longs, parce que cela demandait deux fois plus de travail pour rattraper le carnage.

 
J'ai autre chose à faire que de compter mes poils de tête au séchage.

 

 

Un petit mot sur JMO

 

La marque est New-Yorkaise, et colle bien avec l'esprit loft, parquet vieilli et lierre pendant dans la cuisine années 70. Depuis sa création, l'idée était de proposer des soins de luxe éco-respectueux qui sont :

  • composés d’ingrédient bio à hauteur de 70% à 100%.
  • sans sodium Lauryl Sulfate, parabènes, DEAs, MEAs ou TEAs.
  • Pas d’OGM.
  • Pas de test sur les animaux.
  • Pas de couleurs artificielles, ni parfums ou compléments artificiels.
  • Tous les végétaux ou huiles essentielles extraites doivent être certifiés bio, dans la mesure du possible.
  • Toutes les huiles essentielles doivent être distillées à la vapeur et non extraites à l’aide de propylène glycol – qui détruit les propriétés des huiles.
  • Toutes les huiles végétales doivent être pressées à froid et non pas distillées à la chaleur – ce qui détruit les propriétés thérapeutiques de l’huile végétale.
  • Tous les ingrédients doivent avoir un bénéfice réel pour les cheveux ou la peau.
  • Tous les ingrédients doivent être extraits de manière écoresponsable.
  • Tous les ingrédients doivent être bio dégradables, dans la mesure du possible.

Les produits sont donc à regarder au cas par cas si vous êtes à la recherche d'un bidule à 100% issu du popotin d'une plante.
 


Le Zinc & Sage Shampoo with Conditioner

 

jmoz2.jpg

Sur cheveux courts comme longs, j'utilise toujours la même quantité de shampoing.
Vu que je ne me lave que le crâne et que c'est au rinçage que les longueurs profitent un peu du nettoyage, je fais partie de ces gens qui pourraient n'utiliser qu'une noisette de produit.
Sauf que je suis aussi une adepte du double wash-wash : une petite quantité en pré-lavage, puis une autre pour bien décrasser ma tête.

Depuis que j'utilise le JMO, j'ai un peu changé d'avis, même s'il a fallu deux-trois essais pour qu'il révèle son potentiel.

 

 

La compo, le packaging, l'odeur de foudingue


Pointons le fait que le flacon fait très exactement 236ml et se conserve 6 mois (la nature n'est pas éternelle) et que depuis que je l'ai, c'est-à-dire 7 semaines, j'ai utilisé 1/3 de la bouteille. Donc à ce rythme-là, j'aurai fini ma dope quand j'arriverai à sa date de péremption, Johnny a géré son cosmétique de haut niveau.

 

jmoz3-copie-2.jpg


Le Z&S est censé convenir comme shampoing et après-shampoing, et je dois dire que la composition est vraiment bien pensée, et mise plus sur les extraits très actifs plutôt que sur les huiles végétales pour garantir la souplesse de la perruque :

Du jus d'aloe vera, de la mousse de babassu (TA naturel) et de sucre (pour que ça bulle !), une base lavante passable, des actifs comme du zinc (grand pouvoir apaisant), de l'extrait de racine d'ortie (reminéralisante, fortifiante) et de romarin (purifie), de la camomille (pour calmer), de la sauge (pour réguler et son effet antibactérien), de la prêle (fortifie, très bon pour les cuirs chevelus gras), de la lavande (cicatrisation), du saule blanc (hydrate, bon astringent), de l'extrait de papaye et du blé pour le volume et des cheveux lissés, et du panthenol et de l'allantoin pour stopper les démangeaisons.

Enfin, trois huiles essentielles : de vanille bourbon (relaxante et régénérante), de romarin, et de sauge officinale (vitalité et éclat).

Aloe barbadensis (aloe vera leaf juice) gel,* aqua (water), babassuamidopropyl betaine, decyl glucoside, disodium cocoamphodiacetate, glycerin, zinc gluconate, zinc salt, rosmarinus officinalis (rosemary) leaf/stem extract,* urtica dioica (nettle) root extract,* chamomilla recutica (chamomile) flower extract,* salvia officinalis (sage) leaf/stem extract,* equisetum hiemale (horsetail) leaf/stem extract,* lavandula angustifolia (lavender) flower/leaf/stem extract,* salix alba (willow) bark extract,* carica papaya (papaya) extract, yucca schidigera (yucca) leaf extract,* panthenol (vitamin B), allantoin (comfrey-derived), wheat amino acids, chlorophyll, riboflavin, sodium benzoate, potassium sorbate, vanilla planifolia (bourbon vanilla) fruit oil,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf oil,*salvia officinalis (sage) leaf oil*

 

 

Même avec une aussi jolie liste d'ingrédients, l'odeur aurait pu me dégoûter, mais mais mais, ce shampoing sent le caramel, une douceur dont on ne ferait qu'une bouchée et qui m'a fait remiser mon lavera chouchou, parce que trop classique et mou du genou à côté du plaisir que procure le JMO.

 


Un très bon basique

 

jmoz4-copie-1

 

J'ai appris à aimer ce shampoing (il fait plus partie de ceux qui ont besoin d'être apprivoisés) et depuis qu'on a réduit les effectifs - entendre "que j'ai coupé la moitié de ma féminité chez le coiffeur" - je n'ai fait que l'utiliser. Un petit masque jasmine hair'oïne de temps en temps, et honnêtement, je suis hyper satisfaite, même si j'aurai aimé qu'il rende mes cheveux encore plus souples.



  J'ai beaucoup aimé 

  • l'odeur évidemment, un pur délice
  • son réel effet apaisant, plus efficace que tous mes autres soins du même genre
  • qu'on puisse passer l'étape de l'après-shampoing quand on a les cheveux normaux à secs (les cheveux vraiment paille auront besoin d'un peu d'aide)
  • que malgré son prix (24 euros), il durera presque une demi-année
  • je tiens 4 jours sans me laver les cheveux SANS PROBLEME (ce n'est qu'au 5ème jour qu'ils commencent à avoir mauvaise mine)
  • il mousse très bien pour un poo bio, et il en faut peu !
  • il donne du volume, c'est top top top
     

  J'ai moins aimé 

  • encore une fois, son prix, même s'il m'a été offert
  • que l'odeur ne reste pas dans les cheveux (et dieu sait que j'aimerais sniffer ma perruque quand je suis dans les transports en commun et que tout le monde sent le boeuf en rut)
  • il est plus doué pour agir sur le cuir chevelu irrité que pour apporter de la brillance

 

Vu que je laisse mon capillaire vivre sa vie, les boucles sont vraiment jolies et ma haircare routine se compose très exactement de deux produits, le Z&S de JMO et quelques pshiiits du thickening spray de Bumble & Bumble. On a vu plus gnangnan comme fifille qui prend soin d'elle.

 

Clairement ce shampoing est un très bon soin pour les cuirs chevelus irrités vu qu'il agira à la base pour réguler ce qui déconne et vous évitera la tambouille, on a pensé à la synergie à votre place (et au parfum gourmand aussi, miamiamioum).

Mais si vous n'avez pas les moyens et que vous êtes dans l'urgence, n'allez pas vous ruiner dans un soin comme celui-ci, rajoutez une ou deux huiles essentielles efficaces contre le cuir chevelu qui gratte (le tea tree surtout) dans votre dose de shampoing habituel, en respectant la posologie, et faites régulièrement des soins à l'ortie.

Normalement tout devrait rentrer dans l'ordre ! 

 

Des bisous les Caribous !

 

 

 Shampoing zinc & sauge 236ml à 24 euros offert par Mon Corner B

(n'oubliez pas que pour la Belgique, les frais de port ne sont qu'à 2.90 en mondial relay désormais !!) 

 

Partager cet article
Repost0
31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 16:54

mai-2014-2217.JPG

 

Je suis vraiment nulle en cuisine.
Enfin, c'est ce que je répète à tout  le monde pour me mettre moins de pression quand une casserole me passe entre les mains (je préfère la nettoyer que tenter d'y cuire un gigot sous l'oeil médusé des gens qui m'entourent)(la dinde de Noël et sa cuisson interminable ne feront jamais partie de mes classiques, c'est certain).

Je me suis donc débrouillée pour faire de mes origines un credo et les pâtes ont été ma première passion. Les gnocchi, les spirelli, les spaghetti, un festival de tubes et papillons dorés qui plongeaient dans l'eau bouillante pour s'y faire chatouiller, touillant de temps en temps en les voyant rester au fond, il fallait que rien ne colle, que la cuisson se fasse à point, al dente.

Je versais la petite armée fumante dans une poêle où j'avais fait revenir les lardons, la crème, l'ail et les brocolis. Et me disais bon appétit surtout, profitant de la vapeur pour me lécher les babines.

mai-2014-2221.JPG

Je ne suis donc pas très aventureuse en cuisine, je préfère faire de petites choses qui me comblent simplement, comme une mini salade de fruits, un smoothie, une glace au café maison bien moulinée, et puis je savoure, avec une mine qui mime celle d'une femme amoureuse.

Même si le temps n'est pas au réconfort, il fait plus chaud que froid dehors, et la tasse de café devient superflue, j'ai les papilles qui s'agitent dès qu'un verre qui pétille pointe le bout de son nez.

 

Depuis deux jours alors, pour combler mes envies et prendre le large, mon addiction tourne autour du citron (il y a pire comme péché), avec un Monajito sans alcool qui passe très bien et sans recette compliquée.

 

Un verre d'eau pétillante

Le jus de trois petits limes

3 cuillers à café de sirop de sucre de canne

De la menthe pour le goût et une rondelle de citron pour décorer.

Scrountcher la menthe au fond du verre et la rondelle solitaire pour qu'elle couine et donne encore un peu de son jus. L'été arrive bientôt, Filoute, il se trame une chaude mélodie dans l'air.


Partager cet article
Repost0
28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 14:15

av1-copie-1.jpg

 

Il y a deux grosses semaines, je suis arrivée au bout de mon sérum antiox de Caudalie. Je vous épargnerai ce grand moment où, trois jours plus tard j'avais le teint brouillé et complètement à la dérive, l'envie de m'arracher le sébum et les pores avec s'est présentée comme un poil au centre d'un bol de soupe.

Il faisait chaud en Gelbik, et quand une "canicule" soudaine arrive, ma petite entreprise en prend un coup sans que je puisse répliquer.

 

Je suis restée calme car ce n'est pas en pleine colère qu'une dame passe pour digne et j'ai cherché une solution pour apaiser mon visage vite fait bien fait.

J'ai donc, dans mon optique d'éclat du teint, et ce à n'importe quel prix, opté pour l'option petit budget mais d'une grande efficacité : le flocon d'avoine.

 

Promis, ce n'est pas une vanne.

 

Un grumeau reconnu pour ses bienfaits

 

Si vous avez une peau sèche de nature, cet ingrédient fait sûrement partie de vos "potes" réguliers vu qu'il est très utilisé en cosmétique pour soulager les problèmes de peau les plus cracra ET insupportables :

  • l'épiderme qui dit merde
  • la peau sèche/déshydratée/enflammée
  • l'eczéma
  • tout ce qui gratte

L'avoine est très riche en antioxydants, aide à la cicatrisation, à assouplir la peau et retrouver un éclat du teint comparable à un masque à la banane (en moins collant mais plus pâteux)(oui c'est différent).
Elle permet aussi d'obtenir de bons résultats sur les pores dilatés et encombrés, donc HAUTS LES COEURS, les petits Smacks (ça y ressemble)(de loin) vont vous récurer la peau en douceur et la rendre potable.

 

av4.jpg

Source

Il existe plusieurs façon de l'utiliser, en en plaçant une poignée dans un bas et en récupérant le lait pour l'eau du bain, comme démêlant pour les cheveux, comme soin sur un gros coup de soleil, ou comme exfoliant maison (même si la version sucre + huile me paraît plus appropriée), etc.

 


La Petite Reuchette

av2.jpg
Au même titre que le miel ou encore le rhassoul, il s'agit d'un nettoyant naturel tellement soft qu'il en est câlin, donc peu de risques pour les peaux les plus sensibles.


Je conviens qu'il y a plus sexy que de déclarer au saut du lit "chéri, je vais me nettoyer le visage avec tes céréales", mais quand il y a crise, il y a crise, on ne lésine pas sur les moyens.

 On a besoin 

  • de manger avant (parce que l'odeur donne faim)
  • d'une petite cuiller à soupe de flocons d'avoine (et encore c'est un peu trop)
  • d'eau bien chaude
  • d'un petit bol ou de ses menottes (si on préfère la technique de l'imbibage dans une paume fermée)

Je place les flocons dans mon petit bol, je les recouvre d'eau chaude pour les faire gonfler, puis une fois qu'ils sont bien gorgés de liquide, je les presse avec mes doigts dans le récipient pour obtenir le fameux lait.

av3.jpg
Plus vous mettrez d'eau plus le lait sera dilué et moins épais/collant, donc essayez d'en mettre la juste dose, il est plus facile de le passer sur son visage quand il est très concentré.

Pour la suite, rien de compliqué, je masse mon visage avec le lait récolté et j'ajoute quelques flocons au fur et à mesure (cette étape n'est pas forcément nécessaire).

Je laisse parfois poser pendant une minute, puis je rince en massant bien, et une fois le visage sec, il est ultra doux et lumineux.

 

 

Au quotidien

 

Je fais ce soin de temps en temps le matin depuis deux semaines, quand la nuit n'a pas été d'un grand secours et que je me lève avec un masque de monstre qui a mal digéré son repas de la veille (hirsute et bavant des mots incompréhensibles, même mon chihuahua penche la tête pour mieux entendre).

 

L'idée c'est que, oui j'ai mon masque chouchou pour purifier le terrain, mais il ne m'est pas d'un grand secours quand je suis vraiment dans une phase critique, comme maintenant, et qu'en une semaine d'affilée, mon menton donne tout ce qu'il a comme une Lady Gaga en plein show. Et puis, vu son prix, je préfère le garder pour des moments plaisir.

 

A part MentonWorld qui guérit enfin doucement, le reste de mon visage a évité la catastrophe, et cerise sur la morue, le sébum est bien moins insistant en fin de journée.

 

 

Hé oui, on ne peut pas TOUJOURS avoir ce qu'on veut et il est rude de passer d'une perfect skin à une horreur en moins de 24h (je soupçonne le soleil), mais si on peut endiguer le problème sans finir avec un épiderme de rechange, ça me va.
Puis rien que pour l'effet douceur, ce soin est la base de la base.

Vous pouvez aussi utiliser le lait comme phase aqueuse d'autres tambouilles, ici je voulais juste vous expliquer ma technique toute simple.

 

C'est ça qui est bien avec les popotes, on s'adapte, et tout roule plein gaz !
PS : si vous voulez traquer l'avoine dans ce que vous achetez, son petit nom INCI est
Avena sativa.

Des bisous les Caribous !

 


Partager cet article
Repost0
26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 17:18

c.jpg

 

Ma semaine sans crème, signe de folie extrême ?

Tu le vois le titre choquant ? La tête dans le parachute, tu fonces tout droit sur la pièce montée, champagne et gros cigares à volonté.

Aujourd'hui, j'ai encore lu un article qui porte à confusion, tu te prends porte et fenêtre et risque une chute sans précédent.

 

 

Le concept : passer un mois sans soin

 

Je vais vous épargner un torticolis visuel et vous traduire la popote (parce que oui tout le monde ne parle pas le rosbif)(tu devrais t'y mettre quand même, une série en VO est bien plus jouissive).

 

En intro, Mary Berry te nargue, 79 ans au compteur et une peau parfaite pour son âge (ridée mais lumineuse), elle révèle que son secret de beauté est qu'elle n'a aucun rituel cosmétique (et sûrement un dentier).

 

Kathryn, la jeune cobaye de l'histoire, est intriguée par cette no-cream routine, chose qui ne la concernait pas jusqu'à présent vu qu'elle dépensait encore de grosses sommes tous les 4 mois pour hydrater sa peau comme il faut.
 

 

Dans son panier :

  • la kiehl's ultra facial oil-free lotion (jour) pour combattre une zone T un peu trop brillante
  • elemis pro-collagen marine cream (jour) réputée anti-âge
  • contour des yeux No7 Youthful eye serum
  • crème de 8 heures Elizabeth Arden (nuit) pour apaiser la sécheresse de sa peau
  • nettoyant cleanse & polish de Liz Earle qu'elle utilisera matin et soir sans rien utiliser après

 

Au final, si elle entame cette petite expérience, c'est surtout parce qu'elle se demande si tout ce qu'elle se met sur le visage ne ferait de sa peau une toile à la dérive. Après tout, ce qu'elle s'étale chaque soir sur l'épiderme est loin d'être naturel.

Après un rapide examen, la situation de départ est plutôt banale : pas spécialement de rides, hydratation assez basse, des pores et des rougeurs assez conséquents, et des dommages dus aux UV.

 

 

Constat au fur et à mesure du test

 

La première semaine, elle ressentait de l'inconfort et des zones de sécheresse sont apparues.
La deuxième semaine, son fond de teint tenait mieux et sa peau était mate et ce pendant plus longtemps que la normale. Elle essayait autant que possible d'éviter l'eau au nettoyage, le moindre splash pouvait lui donner des tiraillements.

L'inconfort s'est accompagné d'un petit bataillon de boutons sur son menton.

La troisième semaine, elle commence à observer que son maquillage s'accroche à toutes les petites peaux sèches de ses joues et de son nez. Son visage paraît plus lumineux et l'inconfort commençait à se faire oublier.

 

 

Les résultats


kat.jpg

Après analyse et comparaison aux résultats de départ : les dommages dus au soleil sont visibles (exposition pendant la première semaine), sa peau a perdu 10% de son hydratation, les rides autour de ses yeux sont plus importantes, les rougeurs ont fortement été réduites et ses pores sont dix fois moins visibles.


L'expert finit en disant que "les crèmes sont souvent là pour remplir les rides, les rendant ainsi moins présentes, sans pour autant prévenir leur apparition. Quant aux pores, leur apparence certaine peut être due à leur engorgement à cause de crèmes'.

Maintenant Kathryn ne portera plus qu'un bon SPF (puisqu'il nourrit aussi la peau) et un contour des yeux pour garder un regard  moins ridé.

 

 

Ce que tout ça m'évoque

Comme pour la plupart des tests qui sont entrepris par dessus la manche, celui-ci me donne envie de danser la lambada avec un lama ivre.

Jamais n'est mentionné son type de peau, ni si ses habitudes de démaquillage sont régulières ou encore si elle a pris en compte que les rougeurs de sa peau pouvaient être le résultat d'une routine inadaptée (nettoyant au muslin cloth qui pourrait favoriser une irritation + hydratant oil free, et crème ultra riche le soir, tous les deux suggérant une peau à la fois trop nourrie et pas assez hydratée).

A chaque fois, je trouve que plein de variables ne sont pas prises en compte, qui nous dit qu'elle n'avait pas une peau normale au départ qu'elle agressait comme on récure les jantes d'une bagnole ?  

 

Les femmes qui arrivent à vivre sans rien se mettre ou à peine une touche de crème Nivea de temps en temps ont quand même une sacrée chance et souvent un type de peau qui le permet (puis si ça leur convient, why not). Quand j'étais ado et que je ne mettais rien, ne me lavais le visage que le soir, ma peau était une catastrophe, et le soin a grandement amélioré son aspect (team porkisebouche).

De là à dire qu'une peau sans soin peut bien voir mieux se porter qu'une peau à laquelle on en donne, je trouve ça aberrant. Il est évident que certaines donzelles pourront se passer d'un régiment de produits, mais c'est sans compter que dans une société normale, avec les UV, la pollution, et la sueur, l'épiderme accusera vite le coup et qu'à 70 ans, on aura plus l'air d'une fleur fanée que d'une rose fraîchement éclose.


Et là il s'agit de ton positionnement par rapport aux cosmétiques :

tu veux les rides ou une vieillesse bien conservée ?
 

Je pense que ce qui me dérange le plus dans cet article (et c'est le but de l'expérience j'imagine), c'est ce déni cosmétique, de parier sur une peau en bonne santé sans soins, qui ira forcément mieux sans tout ce que la chimie offre comme propriétés sensorielles et les formidables actifs que la nature produit.

 

J'ai une routine aléatoire, fait qui se vérifie d'autant plus à l'approche de l'été, quand les températures augmentent, je suis encore plus dans une optique "à la carte" et peux aisément sauter certains hydratants le soir et abuser de masques en journée.

Mais bon, l'éclat qu'apporte la vitamine C, le plaisir d'un nettoyage avec un cleansing balm, le gommage à l'avoine du dimanche, l'huile de noisette quand c'est la fête, le sérum midnight recovery concentrate pour apporter un boost éclair, le spray d'eau thermale en pleine chaleur, le contour des yeux sur mes paupières en pleurs, la protection UV en journée, les crèmes épaisses en hiver.
Autant de produits, mais tout ça m'apporte un bien être, une plénitude chaque soir et chaque matin, que je fasse faire le grand huit à mon visage ou que je me contente du petit shot d'énergie, j'ai besoin de ce rituel pour prendre soin de moi et pour me voir plus radieuse.

Du coup, oui j'avoue, je ne comprends pas qu'une démarche devienne  - dans l'absolu - drastique au point de faire savon puis crème avec SPF en journée. C'est compter sans la saison d'hiver, les problèmes de peau qui changent chaque jour et les conditions génétiques (une peau sèche restera sèche quoiqu'il arrive, sans soin).

 

Donc oui, ça me titille.

Je ne sais pas ce que tout cela vous inspire mais tant mieux si cela vous a fait réfléchir.


Des bisous les Caribous !

 

 

Partager cet article
Repost0
25 mai 2014 7 25 /05 /mai /2014 14:29

jbmp2.jpg

 

J'ai eu une période homard.
Couchée dans le sable, à attendre que ma peau pèle, à vivre dans les vagues sans appliquer un produit toutes les deux heures, "parce que j'en ai rien à branler, je suis jeune, je brûle ma santé, ça agite mes cellules, mais je m'en fous je bulle".

Vwala.

Personne ne voulait me mettre de crème solaire dans le dos, j'étais criblée de monts rouges (sans merveilles) et demander de l'aide pour atteindre ce fameux endroit qui oblige à se tortiller comme une anguille atteinte de bougeotte aiguë était comme obliger le peuple à manger du sable et à respirer en même temps.

Personne ne voulait s'y plier.
Du coup je cramais.

 

 

Les blancs, les brûlés, les bronzés

"Pourquoi tu restes à l'ombre ? Pourquoi tu ne viens pas t'étendre au soleil ? Roh ça va, ça tape même pas"

 

Ma tolérance au soleil a dégringolé ces dernières années.

Il y a deux étés, j'ai fait connaissance avec Lucite La Bitch, et depuis, en chat qu'on a trop trempé dans un bac glacé, je préfère les endroits aérés sans soleil direct.

Si je passe seulement trente minutes en pleine matinée à attendre un bus (protégée ou pas), ou que je marche pendant un certain temps au soleil, tout prend l'eau.
Sur le moment je ne sens rien, mais le soir, le haut des épaules me le font payer, la gratouille se manifeste, la peau irrégulière team "poil à gratter", le décolleté se rebelle et boutonne joyeusement.
Je préfère alors entrer en diète forcée, prendre le large et ignorer le comique qui se balade dans le ciel pendant les jours qui suivent.

 

Viennent les questions qui dérangent, les gens qui ne comprennent pas, bah oui bordel, c'est bientôt l'été, pourquoi jouer au vampire ? 

 

T'as l'air ridicule.
 

Tu passes pour le plancton du coin qui ne veut pas suivre la troupe, pour la mégère qui hurle et que personne n'écoute, la biquette trop blanche dans le pré, ou une personne incapable de profiter de la vie (la plénitude ultime se résumant à : serviette bariolée et fesses à l'air, l'anus qui maronne sur la plage).



L'apologie du soleil

 

Ayant été d'un extrême à l'autre, je comprends totalement les personnes qui adorent se dorer la toile, quand d'autres préfèrent accumuler les couches jusqu'à devenir un white monster couvert de crème protectrice.

Ce qui me titille la glotte, c'est cette norme qui s'est installée il y a quelques années, qui suggère qu'en été, il faut forcément s'exposer et bronzer, quand en hiver, on capitule et se terre dans un bar.
La peau qui crie glowy m'attire forcément, mais les pustules d'allergie bien moins, et m'imposer comme une "j'y vais ultra-mollo avec le soleil" m'a souvent valu des réflexions à la con.

J'ai donc découvert qu'il existait un sectarisme, une incompréhension quand on refuse de mettre le peton dehors pendant les heures les plus chaudes, et qu'affirmer qu'on est "allergique au soleil" c'est passer pour l'idiote du village, chapeau pointu et turlututu folklo.

 

 

Être un cas

 

J'assume donc totalement mon positionnement puisque :

 

  • j'ai un élevage de grains de beauté qui devient de plus en plus important chaque année, ils sont tous atypiques et demandent une surveillance rapprochée (guili-guili la loupe du dermato qui observe ton épiderme puissance 1000)
  • je suis phototype 2, donc la classe hamburger, qui crépite sous la chaleur et vis mieux dans un environnement aquatique ou glaciaire
  • ça me rend irrésistiblement plus blanche que la population normale, tout le monde veut s'occuper de moi, pense que je suis malade, en phase terminale
  • je connais tous les endroits les plus frais de Bruxelles et ses environs (surtout le petit bosquet-là)
  • ma glace fond moins vite à l'ombre
  • je m'évite les rides papillons au coin des yeux à vouloir essayer de deviner qui me parle (éblouie, tu t'adresses à un âne, ce genre de situation n'existe pas quand tu marches au ras des bâtiments publics)
  • tu sues moins, mais fais suer les autres qui essayent de te comprendre (Carpette et Carpepette qui sont incrustés sur la terrasse la plus popu de la ville depuis midi)

 

La petite pharmacie

 

Depuis une semaine, je cherche donc de quoi protéger mon corps de gazelle, et bien qu'on me dise que la différence entre du 30 et du 50 est vraiment minime, je tape toujours dans les plus hautes protections pour être sûre, au cas où je participe à une activité hors du commun (bataille d'eau, cumulet dans l'herbe, tour de grand roue en plein cagnard), de ne pas finir comme une endive enduite de sauce tomate.

Pour le visage, j'utilise le fluide de Caudalie les jours les moins chauds, et la crème solaire de chez Kiehl's quand il fait un temps plus intense. Je pense ensuite enchaîner sur les nouvelles formules solaires pour le visage d'Avène (mono-maniaque de la marque), puisque sans silicone, on verra ce que ça donne.

Pour le corps, ce sera du La Roche-Posay, testé et adoré en Sardaigne, jamais déçue par leurs produits à la plage, donc on ne change pas une équipe qui gagne !
 

Pour finir, sous la douche, je vais reprendre ma technique de grosse malade, en mode hammam et savon noir toutes les deux semaines, et m'enduire d'huile comme une fofolle gaga de l'effet gras (poisson qui attend qu'on le cuise)(miamiamioum).

 

 

Je suppose que j'aurai moins de risques d'augmenter mon début de lucite si ma peau est aussi bien entretenue qu'une allée de garage de Wisteria Lane, donc ma peau sera comme de la soie ou ne sera pas.

 

On m'a déjà suggéré de prendre des compléments alimentaires pour augmenter ma tolérance au soleil. Mais comme expliqué plus haut, je n'y vais que si j'y suis vraiment obligée (et que les constructeurs ont mal géré l'agencement de leurs buildings), alors pourquoi mettre une quinzaine d'euros dans des gélules qui m'habitueraient à quelque chose qui m'irrite ?

Si la peau dit "pique", je dis "nique le soleil".
Mais je veux bien un petit mojito glacé, Mireille.

Des bisous les Caribous !


Partager cet article
Repost0
20 mai 2014 2 20 /05 /mai /2014 13:52

yr1.jpg

 
EDIT 21/05/2014 : Cet article est avant tout une présentation des différentes couleurs de la gamme, sans vraie investigation à côté. Je ne connais pas la composition des rouges, malgré mes recherches je n'ai rien trouvé, ce qui fait que je ne peux pas étayer un propos que j'ai déjà amené sur ce blog, à savoir que Yves Rocher est une marque très adepte du greenwashing. Mais je n'en pense pas moins.

 

 

Il y a peu de temps de ça, il ne fallait pas me parler de rouges à lèvres, de machins pour colorier sa bouche et avoir l'air d'une folle au carnaval de binche, j'avais un but ultime, le teint, et le reste pouvait aller se brosser.
   

Je n'ai jamais eu envie de porter quoi que ce soit sur ma ventouse pour une raison très simple : il faut bien appliquer le bidule, faire gaffe à ce que cela ne déborde pas, et à part mon addiction pour l'effet bouche mordue qui crie framboise, rien ne m'a jamais convaincue (puis bon, je n'ai pas une bouche hyper large, pulpeuse oui, mais elle tient plus de la ruelle que de l'autoroute).

Alors, non, la nouvelle gamme d'Yves Rocher ne m'a pas fait changer d'avis (d'autres marques l'ont fait avant elle), mais il y a quelques sticks que j'aime beaucoup dans le tas même si, pour la brillance, on repassera.

 

 

Rouge Brillance Végétale

 

yr2.jpg

 

La nouvelle gamme se targue de contenir de l'huile de cerise, dans un but de brillance digne d'un lustre bien astiqué et comporte 12 teintes (il n'y en a qu'une que je n'ai pas swatché, le corail doux, pour cause de vol éhonté par une personne dont je ne citerai pas le nom)(oui toi).

yr3.jpg 

Haut : marron glacé (brun laqué), sienne (rouille effet bolo), miel doré, cerise noire, iris mauve

Bas : rouge groseille, rose vif (fuschia bleuit), rose grenadine (gourgandine), litchi, rose cocktail, tangerine (orange je te mange)

 

Les couleurs sont toutes assez jolies et extrêmement modulables à condition d'user le raisin. Quand les plus claires sont les plus pailletées, les plus foncées ont un rendu plus satiné qui colle mieux avec mes envies de madame.

Avec des lèvres de départ comme les miennes, à savoir très pigmentées, j'ai tout de suite dit au revoir aux nuances les plus douces : certaines sont trop chargées en paillettes et ne sont pas du tout du plus bel effet car elles ont une tendance à la marbrisation (quand les pigments sont incontrôlables et s'amassent)(je pense à miel doré tangerine, ou iris mauve notamment, rose grenadine aussi même si la teinte d'arrière fond est vraiment magnifique).

 

yr4.jpgHaut // Rose Cocktail & Rouge Groseille - Bas // Cerise Noire

 

De manière générale

  • la tenue n'est vraiment pas exceptionnelle, le côté brillant passe assez rapidement (paye ton nom) et ne résiste pas à une boisson, quand la couleur a un petit effet lip stain, surtout dans les plus chargés en rouge
  • aucun ne dessèche les lèvres, ils sont tous hyper agréables à porter
  • plus que de vrais lipsticks, ils m'évoquent des baumes très colorés
  • il y a un léger parfum fruité très agréable (pas entêtant)
  • le Rose Vif est un fuschia qui aurait pu me plaire mais il tire beaucoup trop sur le bleu
  • il faut faire énormément de passages sur les lèvres pour avoir un rendu qui ne soit pas évanescent, donc la durée de vie du tube laisse à désirer si on cherche à apporter un coup de flash à sa ventouse

 

Clairement, si vous ne jurez que par des rouges longues tenue et un effet mat ou encore très couvrant, passez votre chemin, il s'agit d'une gamme qui plaira plutôt aux goumiches qui veulent un stick facile à appliquer et sans prise de tête.

 

Rien d'exceptionnel donc, mais une chouette découverte tout de même, vu que le Rose Cocktail me suit partout (je suis un caribou prévisible)(Rose Cocoon, Rose Coc..Oh ça va, trouvais ça drôle).

Je suppose que la modulabilité a touché mon point faible, le côté sans risque dans un stick pour une fille comme moi, qui ne veut pas passer trois heures à se maquiller quand elle a mieux à faire.

Comme manger.

Ou dormir.

Je crois qu'il faut que j'aille en remettre.

 

Des bisous les Caribous !

 

Rouge Brillance végétale // 11.95 euros (mais jetez un coup d'oeil sur le site, en général les nouveautés sont à prix réduit)

Produits reçus par la marque

 

Partager cet article
Repost0
18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 18:41

dovewomen.jpg
Elle a besoin d'une petite cure détox

Je sens très vite quand elle va mal

Ma peau  n'aime pas trop quand je mange du chocolat et je le sens passer

Elle se sent agressée si je la gomme

Elle a son mot à dire dans le choix de mes soins

Ma peau me dit merci

Elle ne supporte pas que je ne change pas mes taies d'oreiller assez souvent

Elle n'est pas trop capricieuse, malbouffe ou grosse bouffe, tout lui va

Ma peau a besoin de beaucoup de douceur

L'acné lui fait du mal, elle ne peut pas combattre ce fléau toute seule

Ma peau a une histoire
Elle délire complètement à coup de boutonnage intense

Ma peau est sur la voie de la guérison

J'écoute les besoins de ma peau

Elle a besoin de boire, de se nourrir

Si je ne la lave pas, elle râle le lendemain matin

Elle parvient à trahir mon âge sans parler

Elle n'en fait qu'à sa tête

Elle a décidé que du jour au lendemain, elle ne répondait plus à rien

Ma peau et moi, on est souvent d'accord

Elle aime bien quand je la masse

Elle aime quand je la chouchoute

Plus je m'occupe d'elle, plus je la sens soulagée

Si elle va bien, je me sens bien.

C'est dingue, plus le phénomène du soin prend de l'ampleur, plus tout le monde parle de son épiderme comme s'il s'agissait d'un troisième homme, un être à part qui a toute son importance.

Alors bien sûr, je suis aussi touchée par le phénomène, mais comme un gosse sur un manège, je n'avais pas la vue d'ensemble.

J'ai commencé à tiquer en voyant des filles parler en ces termes sur youtube, être dans une totale dévotion pour un ami imaginaire qui a son avis, ses humeurs, ses petits caprices qui changent chaque jour.

Le "ma peau me dit merci" m'horripile en un clin d'oeil, toute cette phrase résume entièrement ce dédoublement de personnalité qui n'accepte le corps que comme un patchwork ou chaque entité (jambe, lèvres, vagin) a son mot à dire. Bientôt les cuticules raconteront leurs histoires rocambolesques au bout des mains, les ongles pipelettes comment ils ont griffé le tableau noir.

Je suis en plein dedans, donc, mais un peu à part, plus dans le "moi-je" que dans le "ma-peau", puisque finalement, c'est MOI la planche à billets dans l'histoire, et la tête pensante de toute cette entreprise.

Je me demande si le marché des cosmétiques est en train d'atteindre son paroxysme en changeant carrément l'optique des acheteuses potentielles quand je lis des articles qui m'évoquent l'histoire de deux meilleures ennemies alors qu'on parle bien d'une personne et de son acné

 

Le sujet dévie toujours en société, sur la superficialité d'un tel engouement, que l'apparence n'est finalement qu'une porte ouverte sur toutes les conneries d'une fille en proie à ses états d'âmes de gamine.

Qu'est-ce qu'elles ont toutes à parler de leur peau ?

Il est nécessaire d'avoir une vision qui va plus loin que la beauté, plus loin que le cocooning, plus loin que le bien-être, et rattacher ce recentrement sur soi à une manière d'arriver à concilier toutes les parties d'un corps pour mieux être à son écoute.

Une sorte d'ouverture des chakras made in toi-même, un pass pour te donner le sentiment que tu as réussi à prendre le contrôle de ton derme, et que la résolution d'un problème TE
(et non LUI) fait du bien .

Il faut voir l'espoir dans les petites victoires même si on est clairement pas sortis de l'auberge.

Ca pue encore le foin et la tête dans la paille, pour résoudre une telle pagaille il nous faudrait le routard cosméto-pratique, de quoi ne pas passer pour une donzelle à enfermer quand on affirme (en parlant de notre peau) "qu'elle ne va vraiment pas bien en ce moment".

 

Mais on est un peu tous comme des boussoles, dermo-centrées, sans que cela nous pose un problème, puisqu'on n'est pas les premiers à se tartiner de crème et que l'image que l'on a de nous a toujours été évolutive et démembrée (un jour tu n'aimes que ton gros orteil, le lendemain tes fesses).

En quête d'un produit, votre corps déambule dans les rayons, mais votre, peau, ses petites crises du moment, vous essaierez de les apaiser en tentant l'impossible pour la satisfaire momentanément. Donc finalement, il y a bien deux décisionnaires ? Ou juste une fille schizodermique qui prend son temps ?

Cette histoire est trop perturbante pour MOI, MA PEAU a besoin d'un calmant.

 

Partager cet article
Repost0
13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 12:51

eye1.jpg

 

J'avais déjà abordé le sujet il y a quelques temps (naguère quoi), et depuis, mon avis était resté le même : mes sourcils ont toujours été mes pires ennemis, de vrais foulamerde.

Quand tu prends la peine de bien maquiller ton visage, de faire en sorte d'avoir les yeux charbonneux et le regard qui crie chagasse, les sourcils-pwals qui me poussent au milieu du front décident de vivre leur vie et déstructurent un chef d'oeuvre en un simple coup d'oeil.

Bien les épiler n'a jamais rien changé, j'ai vraiment deux cas plaqués sur mes arcades : indomptables, certains crient "rebique et rebiquette", d'autres poussent vers le bas (à l'asiatique, j'ai toujours dit que j'avais un fond japonais), et quand en fin de journée, je passe vite fait devant le miroir, je les vois se battre en duel sans dignité ni retenue.

 

 

Le Crayon à sourcils

 

eye5-copie-1.jpg

 

Jusqu'à présent, j'utilisais un crayon bien sympathique de chez Hema, qui coûte trois pommes (ou quatre, je ne sais plus, il date de l'ère fossile), et avait l'avantage d'être un tout en un. Il avait un goupillon dans le derrière pour tenter de maîtriser cette galère, et je comblais ensuite les trous en simulant de faux poils avec la pointe du crayon. Puis, repassage de goupillon, et c'était tout.

Le problème avec cet outil, c'est qu'il remplit l'espace, il dessine quelque chose de très précis, et même en fondant le trait un maximum (il a une texture légèrement crémeuse, donc si vous êtes fan, go for it), j'avais toujours le sentiment d'être pwalue au dessus des yeux, mais également d'avoir deux traits innommables qui ne répondaient pas du tout à mon style.

[D'ailleurs tape un peu eyebrow routine dans youtube, TOUTES les ricaines sont branchées sourcil-pwal ratiboisé comme la foret amazonienne en fin de vie, la nature partie au galop, plus qu'un désert de fins troncs à dessiner à l'arrache pour faire croire qu'il n'y a pas eu la guerre.

Trop loin de mes envies de naturel.]


Grand moment, j'ai été influencée par une blondasse et une brunasse
 

Ca m'arrive très rarement, mais oui, j'avoue, je confesse, j'ai été influencée par Charlène et la pétillante Lexie Blush. La première en a parlé ni vu ni connu dans un article, puis la brune en a rajouté avec une vidéo, et il ne me restait plus en tête qu'une litanie : "va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouigoui, va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouagoua".
Échec et mat.


 

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown

 

eye2.jpg

 

En magasin, je tombe sur une charmante vendeuse, et lui explique mon problème. Que j'en ai rien à carrer de remplir mes sourcils à même la peau, que je veux du corps pour mes pwals, qu'ils soient plus denses pour justement cacher le fait que j'en ai peu.
Elle comprend, va farfouiller dans la commode, veut me faire essayer le gel en CLEAR, mais je l'arrête tout de suite, en lui disant que je préfère de la couleur pour apporter du volume à mes petits frisés.

 

Il s'est passé la même chose que lorsqu'on m'avait appliqué le fond de teint parfait pour ma carnation : elle s'est armée de la sourcil-brosse, a fait tcheuk-tcheuk par-ci, tcheuk-tcheuk par-là, et j'ai eu envie de pleurer.

 

Si tu es dans le même cas que moi tu comprendras très vite l'émotion, je découvrais enfin de vrais sourcils, ceux que j'avais toujours traqués sans réussir à mettre la main dessus (imagine un peu le sourcil dodu qui erre dans les rues sans but). Et là, dans un magasin, caché au fond d'un tiroir, il y avait enfin la délivrance, un petit tube magique qui me donnait envie de danser et d'écraser les fards avec mes talons pour bien montrer ma joie.

 

Le packaging, la couleur, mon a priori

 

Honnêtement, quand je faisais mes recherches de psychopatate, j'avais mis les gels de côté : dans mon esprit, ils faisaient un effet paquet absolument immonde, le genre de rendu qui donne l'impression que quelqu'un a mangé et bavé dessus. Et pour moi, de près comme de loin, on ne doit absolument rien voir.

eye3.jpg
Le manche est court, parfait pour mes mains, et la brosse assez épaisse et fournie.

La vendeuse m'avait expliqué qu'au début il valait mieux que j'utilise un goupillon de rechange (qu'elle m'avait donné), parce qu'autrement la brosse allait délivrer trop de produit pendant les premières utilisations, du au fait que le tube est rempli à ras-bord.

Gentil conseil...que je n'ai pas suivi.
Je préfère sortir la brosse et essuyer le surplus de matière sur le rebord (pour ne pas en perdre une miette), puisqu'au final je n'utilise jamais qu'un seul côté pour me maquiller.


J'ai pris la couleur Mahogany, ayant les sourcils déjà noirs, le Rich Brown allait être trop chaud, je me voyais plutôt partir sur une tonalité froide, ce qui me va le mieux. Au final cette teinte est un brun gris, assez indéfinissable, mais qui se marie très bien avec mes deux boudins noirs.
 

 

Maniabilité et résultat

 

Je l'ai depuis une semaine, et pas une fois je me suis loupée. Pourtant il y a toutes les conditions réunies pour faire un gros carnage: produit en surplus, brosse épaisse, petit manche, teinte foncée.

Mais non. Je passe le brow shaper tranquillement, et en moins de 30 secondes, tout est plié, puisqu'une fois sec, le produit ne bouge plus d'un iota jusqu'au soir.

D'ailleurs la tenue est vraiment bonne, même en passant le doigt dessus en journée (vieux tic).

eye4.jpg

Haut : premier essai // Bas : Today 

Alors, oui, je n'en mets pas une tonne, et mon sourcil gauche a besoin d'un petit rafraîchissement, mais on voit le changement sans que je passe pour une rigolote qui s'est collé de monstrueux faux poils.
Classe et subtil, en somme, je suis absolument charmée.
 

 

Même si je sais que la plupart des gens sont absolument conquis par le gimme brow de benefit, à mon avis le brow shaper est le unsung hero de l'histoire vu qu'il mérite totalement sa place dans la catégorie gel à sourcil au rendu "naturel", pratique et moins cher que son confrère.
(De plus, n'importe quelle femme totalement gauche arrivera à le manipuler sans soucis)


Si vous n'avez pas encore trouvé VOS sourcils, parce que vous ne cherchez qu'un rembourrage de la zone sans le côté "j'ai imprimé mes pwals sur le front", il se pourrait qu'il vous plaise. Et vu son côté modulable, on peut aisément pousser le vice jusqu'à mimer un effet chewbacca sans que cela fasse trash.

Love Love Luv.

Des bisous les caribous !

 

Brow Shaper de Bobbi Brown, 21.50 euros

 

Partager cet article
Repost0
11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 17:49

bdd.jpg

La magie de Disney, tu t'en souviens ?


Quand la bonne fée chantait "salagadou, la magica bou, la bibidibabidibou", j'avais des étoiles dans les yeux, je regardais Ariel en boucle en fantasmant sur sa robe couverte de diamants, celle qu'elle portait en sortant de l'eau (classic move).
Les dessins animés étaient du LSD pour gamins et mettaient tellement d'écrans entre nous et la réalité qu'il était difficile de s'en défaire, ils étaient un moment de pause pour les parents, et une rencontre bienveillante avec un ami virtuel pour les gosses.

Dans le monde de la beauté, les gens croient souvent qu'il y a des gentils et des méchants.
Un peu comme dans les films de Walt.

Que L'oréal c'est la vieille mégère qui fait bouffer une pomme à toutes les bonnes poires qui veulent bien la croire, et qu'on finira tous empoisonnés et finis, à délirer sur une boîte de Frosties moisie au fond d'un tiroir.

Partout, ça grouille, des petites folies chimiques qui jurent apporter tellement de choses à votre corps, le rendent fort, fou, fougueux et invincible (c'est la pub qui le dit).
J'ai perdu la magie de Disney le jour où j'ai découvert l'INCI.



Comment j'en suis arrivée là

 

Comme une fleur qui éclot au soleil, j'imagine, il y a un cheminement qui se fait naturellement, et à force de voir que certains produits fonctionnent et d'autres pas, on veut absolument retrouver les mêmes effets dans d'autres soins, en prenant par exemple tout les flacons du supermarché qui clament leur grande teneur en "beurre de karité", ou en cherchant tout ce qui évoque la nature, les cascades d'eaux tropicales, parce que l'amoureux a aimé votre déo senteur baobab.

L'acheteur a une ligne de conduite banale, et j'étais comme ça il y a trois ans encore, jusqu'à une radicalisation totale à force de vouloir me battre pour le maintien de la dignité de l'acheteuse compulsive (si elle achète tout ce qui passe, autant qu'elle le fasse bien et en connaissance de cause).

 


Mon comportement dans les rayons de supermarché/magasins de beauté/parfumeries

 

Je suis une vraie "casse-couille", autant être honnête.

Je peux rester plantée pendant plus de dix minutes au rayon crèmes pour le corps, à retourner tous les bidons pour trouver quelque chose d'un minimum acceptable pour moi (en supermarché je ne rêve pas trop), souvent la vendeuse se demande ce que fait cette dingodingue de cliente à lire le dos des flacons pendant seulement quelques secondes. Elle doit penser que je cherche les antivols.


Si je ne connais pas un produit (hum), j'ai l'application beauté-test ouverte et le navigateur internet au cas où l'étiquette est collée sur la liste des ingrédients mais qu'à première vue le shampoing paraît vraiment bandant.

En parfumerie, j'ai toujours un but précis, donc dès qu'une vendeuse essaye de m'entourlouper, je coupe court à la conversation en prétextant une rubéole imminente ou un profond ennui, je ne suis pas née de la dernière pluie.


Plus qu'une histoire d'INCI

 

Il s'agit aussi d'un problème d'omniscience : j'ai BESOIN de tout savoir avant d'aller me procurer un produit. Sa quantité, son prix, les alternatives du marché au cas où un swatch ne me plaît pas, les revues positives et négatives sur le net, anglo-néerlando-francophones, j'accumule tout ce qu'il y a à connaître sur l'objet de mes désirs, quitte à changer d'avis en magasin.

 

Quand je prends un peu de recul sur cette frénésie à vouloir contrôler mes achats un par un, je sais que je suis arrivée à un stade où j'en fais une étude, un petit combat, quitte à souffler des "c'est quand même incroyable" quand je vois qu'en tête de gondole une marque se tape l'affiche avec un produit qui ne vaut pas son prix/le coup.

 

Dans le cadre de mon blog, ce genre d'attitude prend tout son sens, mais parfois, faire mes courses (en tout cas dans la catégorie cosmétiques de soin) devient un vrai challenge.
Je n'ai plus cette folie qui ne se base que sur un packaging coloré pour finaliser mon achat, je ne peux pas me permettre de payer une lotion aux ingrédients funky-douteux, même si la pompe ressemble au cou d'une girafe bleue.

J'aime être dans cette quête permanente du mieux, mais il y a certains jours où j'atteins des limites : celle de la créativité des cosméticiens et de ma recherche de perfection.

 

 

Avec une peau moins capricieuse

 

J'aurais sûrement eu un autre discours si j'avais vécu avec une peau moins capricieuse. Que mes problèmes d'acné et de sécheresse cutanée aient été (en partie) conditionnés par les produits vendus sur le marché ou par une condition naturelle, il est certain (et juste) que l'on obtient des résultats quand on cible ses besoins et qu'on sait ce qui nous convient ou nous crée une irritation irréparable.

Il y en a qui se cantonneront à éviter les SLS, d'autres qui ne voudront plus entendre parler d'huile minérale, moi j'essaye surtout d'être dans le compromis.

 


Ce que j'ai appris jusqu'à présent

 

J'ai compris qu'une formulation est plus importante qu'un ingrédient la plupart du temps, que je modère beaucoup mieux mon porte-monnaie en faisant attention à ce que j'achète et en ciblant bien ce qu'il me faut (c'est quand même rare que je fasse une revue négative sur ce blog, je suppose que mes tactiques de psychopathes influent sur ce bon score), et qu'il ne sert à rien que j'accepte un partenariat si je sais d'avance que ce que l'on va m'envoyer n'est pas terrible.

 

Je suppose qu'il s'agit d'un mal pour un bien, que d'avoir une vue d'ensemble réduit mes chances d'être déçue. Mais oui, la magie, je l'ai un peu perdue au profit d'une meilleure connaissance de ce qui m'entoure et qui, finalement, entre le plus en contact avec ma peau.

Il me reste le petit avantage de ne pas avoir fait d'études dans ce domaine-là, n'étant ni chimiste ou dermatologue, il persiste encore une grosse part de mystère que je préserve en imposant moi-même des limites à mes recherches.

Un jour je ferai voler tout ça en éclat, mais pour l'instant je préfère stagner sur ce petit nuage qui me convient, où je parle de soin de manière un peu détaillée, mais sans pousser le bouchon trop loin.


Il faut quand même que dans tout ça, on garde un peu de magie n'est-ce pas ?

 

 

Des bisous les Caribous !

 

Partager cet article
Repost0
9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 16:00

MLB.jpg

 

Le jour où deux personnes délurées lancent la sauciflard-box, je signe direct.
En attendant, y a la Little Box.


Pour vous donner une idée du topo général

  • je n'aime pas le concept des boxes parce qu'on ne peut pas vraiment choisir ce qu'on reçoit
  • parce que la dose de mystère est élevée
  • parce les blogueuses partagent leur contenu comme des crevards (tiens donc, je fais partie de la bande pour une fois), et que donc, si j'étais une abonnée, j'en voudrais sûrement à la moitié des nanas qui peuplent la blogo-atmo-sphère
  • parce que souvent, ça n'a pas l'air transcendant, ou déjà vu


Étant ado, le concept m'aurait sans doute fait trépigner, à attendre le facteur comme un bulldog réclame son nonos avant l'heure, il aurait fallu m'accrocher avec une laisse pour éviter de voir un enthousiasme débordant me manger des pieds à la tête.

Calme enfant.

Toujours est-il que ce matin, j'ai reçu la box de la part d'un koala breton, et même si j'ai adoré la surprise, le soufflé retombe doucement quand on creuse les goodies.
Oui, je suis dure à conquérir.

 

 

Inside MY LITTLE WEEK-END BOX

Il y a une évidence indéniable (reine des menteuse repentie) : les visuels sont vraiment à mon goût et me rappellent un peu ceux qu'on peut trouver chez Marabout dans les petits carnets pour Paresseuses. Un esprit girly sans trop en faire qui a le don de me caresser dans le sens du poil (épilé le pwal), je suppose que je suis faible parfois.

 

mlb2-copie-1.jpg

 

Le magazine My Little World 

 

J'aime bien lire ce genre de papelard, c'est ce que j'emporte dans mon sac quand je n'ai pas envie de prendre ma kobo, ou que je sais que je veux me vider un peu l'esprit (Einstein, sors de ce corps). Rien de particulier à dire dessus si ce n'est qu'il y a une chouette interview de MADAME ABSOLUTION dedans, celle qui est derrière le soin purifiant dont je te parlais l'autre jour. La classe.

mlb3.jpg

 

Une petite trousse de voyage

 

Elle est large et pratique, et étant une grand fan des trousses en tout genre (j'ai un élevage arc-en-ciel du mini au maxi), ça en fait une de plus qui rejoint ma collection. Juste un regret me reste en travers de la gorge : "Aubade" s'inscrit comme une invitation à la lingerie, mais pas de string foufou à l'intérieur de la pochette, cherchez l'erreur.

mlb4.jpg

MLB5.jpg

 
Le pochon à produits

On arrive enfin dans le coeur du sujet avec trois produits censés vous assurer un week-end d'or et d'argent : un après-shampoing, une mousse nettoyante et un lait pour le corps.
Right.

En fait, quand je pars en week-end, moi j'aime bien qu'on m'offre une nappe à carreaux vichy, un masque pour le visage et un vernis pour peinturlurer mes petons pendant que je regarde un bon film gnangnan le dimanche (oui, je veux bien aussi une idée cinématographique, si tu en as dans ta besace).

mlb6.jpg
Les produits en eux-mêmes 

 

L'après-shampoing dove : j'ai beau aimer la marque pour ses déodorants qui ont toujours été des monstres d'efficacité sur mes aisselles de demoiselle, jamais plus je n'achète de produits pour les cheveux chez eux. Déjà testé et détesté leur gamme capillaire, encore un produit pour mon sample bag.

 

Le lait corps hydratant My Little Beauty : vendu 18 euros les 100ml, avec comme deuxième ingrédient la paraffine, j'ai vu plus excitant sur mon échelle du cocooning. Là où le bât blesse le plus, c'est au niveau de l'odeur; on se balade entre le torse d'un homme velu et le parfum d'une midinette, la fragrance est trop forte pour mes narines et me rend pompette.


La mousse nettoyante Nominoë en format mini : grande nouvelle, vu qu'il s'agit ici de la toute récente version reformulée du nettoyant dont je vous ai déjà tant parlé, dans un packaging qui rappelle celui du philtre de beauté. Je viens de l'essayer et elle est effectivement PLUS DOUCE que l'ancienne version (ils doivent avoir des doigts de fées dans leurs labos, ou un Dumbo qui chante une salsa adoucissante pour accomplir un exploit pareil). À voir sur le long terme, mais je déclare qu'elle est désormais à égalité avec la mousse Cattier. Olé !

 

PS : Nominoë a lancé son site internet sur lequel on peut commander et ce sans frais de port (oui je sais, c'est émouvant). Enjoy enjoy, surtout l'huile !

 

  mlb7.jpg

 

Pour finir, il y avait aussi une sorte bandeau foulard dans tout le toutim, mais, n'ayant pas une tête à chapeau ou à quoi que ce soit qui se porte sur mon chef (j'ai déjà tenté, en gros j'ai l'air d'une cruche), il ira directement dans le sac à main de ma soeur pour son plus grand bonheur.
 

 

Au final, je pense que la boîte est équilibrée pour son prix, et que le visuel joue grandement sur mon avis modéré à son égard, vu qu'un peu plus de "gourmandise" cosmétique m'aurait plu. Si je ne devais garder que trois choses, ce serait la trousse de beauté, le livret et le nettoyant (parce qu'il reste un de mes favoris de tous les temps), et rien de plus.

Je suis d'ailleurs très contente (la gamine qui s'approprie la joie bretonne) que les personnes qui ont reçu cette MLB du week-end puissent enfin découvrir la marque Nominoë via cette mousse flambant neuve. Vous me direz ce que vous en pensez, de mon côté je vous décortiquerai l'objet en profondeur dans une revue comparative une fois le flacon bien usé, just...wait for it.
 

Passez un excellent week-end les Caribous !

My Little Box 16.90 par mois (+3 euros pour la Gelbik)

 

 

Partager cet article
Repost0

 blogawards 2014 winner transparant

reseaucontact.jpgpresentation.jpg

  

 

 Pour toute question, envoyez-moi un mail

[Info : les photos qui ne m'appartiennent pas ont un lien. Il vous suffit de cliquer dessus pour arriver sur la page source]

 

 

 

Image Map
 

 

 
 

listeblog.jpg

annuaire.jpg

  categories.jpg

Image Map
 

adresses.jpg

listesmagas.jpg

blogroll.jpg

blogroll-copie-1.jpg

 

jaime.jpg

 

nominoe.jpg

kiehls.jpg  

avene2.jpg

  mc2b.jpg

caudalie